Lacia : Robot fidèle

Bonjour à tous, désolé d'encore faire la critique d'une sombre merde, mais en 2018 qu'est ce que c'est dur de trouver un solide animé de SF!

Bon remettons les choses dans leur contexte: j'ai arrêté de mater des animés depuis quelques mois, à cause d'une indigestion à Elfen lied (On notera au passage la trahison de SensCritique tant cette merde est bien notée). Puis là, flânant sur prime video après un petit episode de viking, je me suis laissé tenter par Beatless.

Alors l'histoire: Dans un futur assez proche l'utilisation de robots faits à notre image se généralisera progressivement générant une nouvelle caste d'esclaves dociles. Le héro, un mec lambda fait la rencontre d'un prototype tellement abouti qu'on croirait qu'elle a une âme. Au menu: romance interraciale, fight de robots féminins en petite tenue, voire la mise en péril de toute la race humaine?!

Des points positifs:
Honnêtement j'ai trouvé l'opening assez rafraichissant: une musique carrément hypante, avec des scènes ou les cheveux bougent a environ 200 ou 300km/h. Même si le début de la série d'épisodes beatless est navrant de stupidité, perso je me suis accroché et au bout de quelques épisodes on se pose la question: "Le héro est-il vraiment le stéréotype du fdp naïf innocent et vierge du public auquel la série s'adresse? ou finalement Est-il réellement le héro? Lacia ne serait pas en fait une énorme manipulatrice?". Ce qui laisse présager pas mal de rebondissements et pk pas l'émergence d'un nouvel héro pourquoi pas un peu plus charismatique que cette fiotte de Arato.

J'ai trouvé sympa de voir sa vie au lycée, et le gang des petites sœurs qui forme une sorte de groupe de pression sur les grands frères est selon moi une idée marante.

On pourra aussi parler des fights qui sont plutôt crédibles et bien faits. Sinon d'une manière générale, le théme de la série est quelque chose auquel je suis sensible

Pourquoi bealess est décevant
Eh bien tout simplement car tout ce qui fait que la série pouvait être cool n'est pas utilisé:

-Les persos : Il n'y a pas tant de persos que ça déja, mais en plus de ça, les plus stylés sont totalement dispensables: A quoi servent les petites soeurs?! Erika et son robot Saturn qui a un flow énorme A QUOI SERVENT ELLES PUTAIN?

-Une réflexion transhumaniste, existentielle? POUR QUOI FAIRE? Ca part quand même super bien, avec un robot qui candidate pour être president. Mais au final on ne la verra pas exercer donc pas de réponse. Qu'est ce qui fait la différence entre un homme et une machine? Question pas vraiment creusée on aura le droit à l'explication du donuts vide a l'intérieur (le trou symbolisant l'âme) sans plus d'explication sur ce qu'est "l'âme" probablement un nuage de fumée magique. Nos émotions étant quelque chose d'immatériel créé par dieu probablement selon l'auteur?

-Une Lacia qui donne envie de alt+F4 : Encore une fois l'idée de guerre entre super IA est pas conne, y a quelques rebondissements. Mais problème Lacia encourage le héro a rester une sombre merde tout du long de l'animé, et pas vraiment de suspens car elle est gentille. l'animé aurait pu être tellement plus mais au final c'est juste l' IA dernier cri du moment qui tombe amoureuse de son stupide maitre. Son plan pour l'humanité est archi pas street cred et au lieu de nous proposer une 3ieme guerre mondiale le final de l'animé se passe dans un blockhaus ou le boss final est encore une fois Methode contre laquelle elle a passé les 27 précédents ep a se battre. En plus Lacia est moche!

En conclusion: Beatless aurait pu être quelque chose de drôlement chouette. Le concept est presque insane avec les IA qui dépassent les hommes et s'autogénèrent tout en les contrôlant. Mais rien n'est crédible, aucune réflexion poussée, les personnages principaux plats, fades et prévisibles tandis que les persos secondaires sont laissés pour compte, les combats sont répétitifs, tout comme les enjeux. Au final j'aurais presque préféré que l'histoire ne se concentre que sur une romance interraciale, ou uniquement sur les problèmes que causent les IA et Hie. Finalement ca se disperse trop et personne n'est content.