Bienvenue dans la NHK par Kujathemas

Points positifs :
• Le côté mystérieux de Misaki qui ne prend tout son sens qu’à la fin à coup de révélation.
• Satou qui est assez drôle, on s’attache à lui et on a envie de le voir sortir de sa situation de Hikikomori.
• Quelques épisodes et arcs particulièrement réussis notamment dans la première moitié. L’arc sur le suicide collectif s’intègre parfaitement à l’histoire malgré son côté sombre qui dénote avec le statut comique de l’anime.
• L’animation et les décors qui sont pas trop mal.
• Quelques persos intéressants notamment Hitomi.
• Quelques thèmes musicaux sympathiques.

Points négatifs :
• Dessins sans plus voire pour certains passages ou même des épisodes entiers (comme le 19) bien moches.
• Le reste de l’OST est oubliable. L’opening est pas terrible, le premier ending est surprenant au début, mais ça s’arrête là.
• Certains épisodes ou « arcs » peu inspirés qui font qu’on s’ennuie (comme celui sur les sociétés pyramidales ou les MMO trop long).
• La relation entre Nanako et Yamazaki qui aurait valu la peine d’être plus approfondie et mise en avant. A part une exposition pour présenter rapidement le perso et une scène à la fin, on n’a pas grand-chose. On comprend tout juste qu’ils sortent ensemble.
• On a du mal à comprendre pourquoi le thème de la conspiration ? A part certaines scènes distillées durant les 24 épisodes histoire de rappeler le thème central de l’anime, c’est bien trop peu exploité.
• Le statut d’Hikikomori traité trop superficiellement, sans vrai développement. Les raisons de son déclenchement et de sa fin sont bien légères, tout comme le fait que le scénario s’en accommode au besoin.

Un peu déçu du résultat quand on voit les thèmes sur lesquels partaient l’anime et les premiers épisodes assez prometteurs. Trop long avec des épisodes inutiles qui n’apportent rien ; trop superficiel dans le traitement de ses personnages, de ses thèmes, des relations ; trop juste dans son rendu visuel et sonore. Dommage, car ça aurait pu être bien mieux. Malgré tout ça se laisse suivre jusqu’au bout.
6.5/10