Bleach
6.7
Bleach

Anime (mangas) TV Tokyo (2004)

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La série animée la plus déconcertante que j'ai jamais vue !

Avertissement : je prends du plaisir mine de rien avec Bleach, mais ça ne m'empêche pas d'être critique et d'être sensible à pas mal de problèmes logiques. Bleach, ça se suit le nez dans le guidon, une fois qu'on prend du recul on sent que des petites sont écrites à l'arrache, même si elles sont étoffées. L'animé redouble le caractère déconcertant du manga. C'est un cas unique où on a des histoires inédites aussi développées entre les arcs authentiques du manga, et au plan de l'animation parfois il y a un côté cheap qui fait tiquer, qui en devient sympa en même temps : les personnages quand ils courent, ou bien Orihime qui fait tourner la ciboule. Et puis, pourtant, il y a de si belles mises en scène, car les combats c'est plus la mise en scène que la chorégraphie martiale qu'on apprécie. Bref, c'est un animé particulier, je le ressens ainsi comme plein de contradictions.
**
En attendant un remaniement de ma critique, je m'amuse à un profilage de mes arcs préférés et de mes personnages préférés (j'évite de spoiler, sauf que je fais un gros groupe de tous ceux qui viennent de la soul society, et là je dois spoiler un minimum).


Famille Kurosaki d'Ichigo : (Kurosaki est visiblement le nom de la mère, mais d'elle il ne sera pas question ici)


Ichigo Kurosaki, le personnage est génial avec une part de conception moderne de antihéros puisqu'il est impliqué dans l'histoire malgré lui. Petits inconvénients : je n'aime pas sa façon de traiter Kon l'âme artificielle, c'est un démenti à son humanité profonde, il a aussi un côté je fonce tête baissée on verra ce qui se passe et enfin il gueule pour un rien souvent. Mais, excellent dans le reste.


Isshin Kurosaki : je ne vais pas en parler, il a un aspect intéressant dans l'intrigue, mais il est peu développé et a au début une fonction comique très limitée qui me retient pas. Il est plus agréable ensuite quand l'histoire avance.


Karin : la plus grande des deux soeurs, celle qui pourrait en partie suivre la même voie qu'Ichigo. Elle a été complètement sous-exploitée.


Yuzu : le personnage est irrésistible (elle écoute à la porte de la chambre de son frère, elle est un peu à côté de la plaque dans une telle famille), mais c'est un personnage qui ne gagnerait rien à changer ou à être au centre de l'intrigue, à la différence de Karin.


Les camarades de classe :


Tatsuki Arisawa : le personnage a été nettement sous-exploité. Elle est particulièrement attachante avec son sens des valeurs. Elle connaît l'enfance d'Ichigo et le protégeait au départ, elle fait partie du groupe qui commence à savoir des choses et à sentir les hollows au fur et à mesure que la série avance, et surtout elle a une intervention magistrale pour demander à Ichigo pourquoi il leur cache tout et ne leur fait pas confiance, ce qui a été complètement laissé en plan dans la suite du scénario.


Les autres camarades, j'ai peu de choses à dire sur eux, sauf l'équipe des trois compagnons.


Orihime Inoue : le personnage est exceptionnel, avec des compositions de visage remarquable. Son corps à grosse poitrine est parfois mal dessiné, mal fagoté, mal mis en valeur en revanche. J'aime bien les sottises franches qu'elle peut sortir et qui ne font pas du tout féminins quelque part : le dessin où elle imagine son futur en robot, avec un clin d'oeil à l'Aphrodite de Mazinger Z qui est lui-même un clin d'oeil à Ambassador Magma de Tezuka, les coqs à l'âne (il lui faut une bouée... ou si elle aime Ichigo, alors on va tous s'intéresser à lui, etc.). On a aussi son rire gêné qui est irrésistible. Le personnage a une réelle profondeur, même si au plan de l'intrigue elle n'y entre jamais de plain-pied.


Chad : il ne parle pas beaucoup, est passif, je l'apprécie, mais sans plus.


Uryu Uchida : le personnage est un peu stéréotypé, mais le rendu quand il se fait froissé dans la conversation est très bon. Il reste intéressant, il interagit bien avec Ichigo.


Les personnages venus de la soul society :


Kon : l'âme artificielle, le personnage fait une entrée fracassante, il aurait pu avoir un traitement exceptionnel. Il se contente après son introduction d'être une poupée docile qui crie.


Rukia Kuchiki : le personnage est exceptionnel au début de la série. C'est la shinigami maladroite qui reçoit un coup de pied d'un humain et tombe à terre, en tirant une tête étonnée pas possible. Elle prend aussi goût à la vie parmi les humains, avec cet autre passage délicieux où elle imite le geste de Cannon J. Problème, c'est qu'à partir de son enlèvement, elle n'aura plus jamais le même intérêt. Ni dans les combats, ni dans sa présence pour la série. Elle devient désespérément fade.


Pour les autres personnages de la Soul Society, au plan des capitaines et ex-capitaines, Yoruichi et Urahaha sont au-dessus du lot. D'ailleurs, Yoruichi est trop sous-exploitée, et objectivement c'est les deux capitaines qui ont sauvé la soul society avec Ichigo et c'est les deux seuls avec le groupe de Shinji qui ne se sont pas fait avoir par Aizen. D'ailleurs, c'est une anomalie importante qu'Uruhara continue d'être banni de la soul society, car Yamamoto et les autres devraient au contraire ramper à terre.
Pour les capitaines, je ne suis pas si fan que ça d'un certain nombre d'entre eux. Déjà, je n'apprécie pas que le scénario fasse comme si Kenpachi, Byakuya et Mayuri n'avaient pas été battus par Ichigo, shinigami débutant, ou par le quincy, pas encore à son max, Uryu Uchida. Quand on a fait son heure, on a fait son heure. Les Vegeta, poubelle !
Je n'aime pas Byakuya, Kenpachi je l'apprécie mais il est limité, Mayuri je le trouve détestable et je suis loin de partager l'avis de certains qui le trouvent remarquable d'importance dans la soul society. Je n'aime pas du tout Yamamoto et en plus je lui tiens grief de son absence de jugement dans le premier arc. C'est un personnage cliché. Je n'aime pas non plus des masses le profil d'Unohana et je trouve que le personnage est plus fonctionnel qu'incarné dans la série. Komamura avec sa tête de loup, il ne vend pas du rêve non plus. Tosen l'aveugle, pas terrible non plus. Gin Ishimaru, au début, il crève l'écran, et il est à nouveau captivant à la fin, mais son rôle de témoin la plupart du temps a beaucoup nui à l'aura du personnage. Aizen, oui, en tant que méchant machiavélique, il est fascinant quand il parle calmement, mais il gâche complètement le scénario : il est beaucoup trop "cheaté" comme on dit, il aurait fallu un petit peu justifier par des éléments supplémentaires qu'il ait une telle force tranquille. L'hypnose absolue, ça ne suffit pas. Même le fait qu'il se mette la pierre en lui, ça ne marche pas, vu que les autres ont l'air de le considérer comme au-dessus de tous même sans se doute qu'il a fusionné avec la pierre. En plus, il y a des ficelles paresseuses. Des flammes de Yamamoto qui l'empêchent d'intervenir pendant les combats avec les espadas, c'est du n'importe quoi ! Je n'aime pas Ukitake non plus, et même Shunsui Kyoraku, je trouve qu'il n'a pas vraiment de grands combats, il est insignifiant au possible. Je ne vois pas l'intérêt du personnage.
Le capitaine Hitsugaya Toshiro est plus efficacement mis à contribution dans le scénario, il est assez curieux, c'est le petit jeune qui passe pour un petit vieux, et ses interactions avec sa vice-capitaine souligne bien ce paradoxe. Toutefois, il n'est pas très esthétique de visage, son zanpakto dragon de glace ne fait pas classe, et donc il n'est pas porteur de la série.
Donc, Urahara et Yoroichi surclassent de loin le reste. Mention spéciale à Soy Fon. C'est le seul des autres capitaines qui a quelque chose d'attachant avec Kenpachi. Dommage qu'elle soit gâchée par le poncif de son comportement obtus et par ses propos à son vice-capitaine (ne me touche pas, tu me dégoûtes).
Pour en finir avec les capitaines, le dessin un peu raide du visage de Shinji est problématique, mais c'est le troisième grand capitaine de la série après Urahara et Yoruichi. Les autres vizards redevenus capitaines sont plus fades ou en tout cas sous-exploités.
Parmi les vice-capitaines, en y incluant le 3e et le 5e de la division de Kenpachi, on a évidemment un excellent duo d'Ikkaku et de Yamashita, persos dont on apprécie la présence, on apprécie aussi mais moins celle de Renji. Matsumoto est géniale également avec ses spécificités : grosse poitrine atout et signe de milf en même temps, côté tir au flanc et alcoolique (je me demande si l'animé ne laisse pas sous-entendre qu'enfant elle a connu plus grave que la famine et qu'une agression pour un objet, ce qui achèverait d'en faire un personnage complexe). Hinamori est sous-exploitée, et bien qu'énervante la vizard Hiyori est irrésistible dans son conflit avec Urahara.
Les autres vice-capitaines et vizards m'ont moins marqué sauf Hinamori, sous-exploitée tout de même. Hisagi me paraît assez en retrait et je suis surpris qu'il soit le principal héros de la suite ne light novel donnée à Bleach. Enfin, bien qu'il ne soit pas si haut gradé, Hanataro de la quatrième division est aussi un bon personnage comique intéressant.
Je retiens également du clan Chiba le personnage féminin fracassant et atypique de Kukkaku. Il aurait pu pas mal apporter de caractère et de punch.
Malheureusement, et je n'ai pas cité toutes les catégories de personnages, c'est qu'il y beaucoup de personnages au fort potentiel qui ont été laissés de côté.


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Passons à mon plaisir ressenti arc par arc. J'en parle d'abord sans tenir compte de l'influence désorganisatrice des "fillers".


Comme la plupart des gens, je retiens les 3 premiers arcs, 63 épisodes. Il y a des défauts logiques, mais le scénario est prenant, il y a un équilibre d'ensemble.
Arc 4 et arc 5 : l'histoire des bounts, j'ai plutôt bien aimé. épisodes 64 à 109.
Arc 6 avec l'apparition des arrancars : j'ai bien aimé, épisodes 110 à 131.
Arcs 7 et 8 : la bataille du Hueco Mundo pour aller sauver Orihime, épisodes 132 à 167. Je n'ai pas aimé. Je pense que plein de fans adorent car il y a plein de combats. Mais, je trouve que les combats s'enchaînent trop vite et mal, les combats eux-mêmes sont pas si bien cônçus et en tant que combats et en tant qu'éléments pour faire avancer l'intrigue principale. J'adore les passages comiques avec Nell et Peche, en revanche.
Arc 9 (filler) : le nouveau leader Shusuke Amagai. J'ai plutôt bien aimé. épisodes 168-189.
Arc 10 : suite Arrancars conte shinigamis. épisodes 190-205. J'ai détesté. Byakuya, Kenapchi, Mayori, c'est le syndrome Vegeta, ça ne m'intéresse pas. J'ai apprécié le combat de Nell pour le personnage, mais c'est un peu bizarre scénaristiquement, ça fait une autre façon de fan service paresseux.
Arc 11 Tunr back the pendulum épisodes 206-212. J'ai plutôt bien aimé.
Arc 12 Karakura's battle épisodes 213-229. J'ai cru que j'allais adorer, vu la mise en place, mais en fait non pas du tout. Je n'ai pas accroché.
Arc 13 (filler) : l'histoire des zanpakto incarnés. 230-265. J'ai pas trop apprécié. Par moments, j'aurais pu, mais dans l'ensemble c'était pas terrible, puis le fait que les zanpakto deviennent des personnes à part entière ça me sortait complètement de l'esprit de Bleach, c'était le truc en trop.
Arc 14 : la chute des arrancars épisodes 266-316. Je n'ai pas tellement aimé. Surtout avant l'affrontement d'Ichigo et d'Aizen, je trouve que tout est quasi mauvais. Ulquiora, c'est expédié, c'est mal fait, mal raconté, c'est pas épique alors que ça pourrait l'être. On l'a attendu ce combat, et on a ça... Les espadas 0, 1, 2 et 3, et leurs fracciones, c'est d'une nullité sans nom. Il n'y a aucun spectacle, aucun récit. On croit qu'ils vont être exceptionnels, et on n'a que dalle. Si des shingamis échouent, de toute façon il suffit qu'un autre shinigami, par exemple Yamamoto, fasse le travail en deux-deux. Evidemment, Byakuya et Kenpachi surpassent l'arrancar qui passe de grade 10 à grade 0. Quel est l'intérêt ? On nous a raconté, que de 10 à 0, il y avait une différence de puissance arrancar par arrancar. Pourquoi ont-ils facile ? Parce que c'est un récit sans importance, ben alors n'invente pas l'arrancar 0. Te fais pas chier !
Arc 15 (filler) : j'avoue, je l'ai sauté sauf le dernier épisode non filler bien sûr, mais je le regarde dans les jours qui viennent.
Arc 16 : Fullbring, the lost agent. Je suis mitigé, mais j'ai eu la hype, plus que pour le Hueco Mundo. Il y avait une histoire. Toutefois, il y a plein de trucs illogiques au plan de la psychologie des personnages. On voit qu'ils se comportent anormalement comme les robots qu'il faut pour que le scénario se fasse comme l'auteur l'a souhaité. La mise en place de l'intrigue est pas réussie. Ce n'est pas compliqué à comprendre, mais c'est compliqué à suivre parce qu'on passe sans arrêt d'un truc à un autre pour des gains d'information très maigres. La résolution de l'intrigue, bon je l'ai vue venir, mais bon ça va évidemment. Mais, un autre truc qui m'a gêné, c'est les combats de la fin. Celui gag manga de Rukia est quand même embarrassant. On aurait dit un épisode filler à part entière ! Les combats de fin sont rushés, et il y a aussi un aspect de la résolution de l'intrigue qui est mal conçu, c'est le fait que le badge d'Ichigo permette de l'espionner. On nous fait croire qu'Ichigo va se sentir trahi, qu'il va le prendre mal, ce qui évidemment n'arrive pas, et on ne voit pas pourquoi il l'aurait si mal pris que ça. On nous fait un suspense forcé qui d'ailleurs ne débouche sur rien, puisque justement Ichigo ne sera pas choqué. Maintenant, même s'il n'était pas difficile de voir qu'il y avait un double jeu de Ginjo, le scénario était prenant, il y avait du suspense. On voit bien aussi que le scénario sur les fullbrings n'est pas une invention pure après tout ce qui est arrivé. L'auteur nous y préparait déjà : le badge du shinigami suppléant qui suppose qu'il a déjà été accordé, qui n'est pas reconnu par le nouveau shinigami de Karakura, on voit que les choses sont mises en place depuis longtemps. On voit aussi qu'on arrive enfin à des explications pour les pouvoirs de Chad. Pour les pouvoirs d'Orihime, en revanche, c'est beaucoup moins convaincant. Mais le malheur, c'est que les pouvoirs de plusieurs personnages sont des gadgets à la con, ce qui fait qu'on ne croit pas à ce qu'on suit, c'est trop absurde. Puis, il y a un truc pas clair avec Jackie la femme qui veut perdre son pouvoir, puis avoir comme les autres du pouvoir d'Ichigo, puis finalement est contente de perdre son détestable pouvoir. Le personnage est un peu contradictoire dans le récit.


Un petit mot sur la construction de l'animé.
Quelque part, c'est bien qu'il y a ces sagas fillers, elles exploitent bien le potentiel imaginaire de la série originale. La saga des Bounts est très bien en soi, et elle arrive à faire patienter, même si on attend la suite du combat contre Aizen, mais de toute façon l'autre solution c'était attendre aussi longtemps sans épisodes fillers du tout.
En revanche, pour les autres fillers, et même pour certains passages du manga original, le découpage a été très mal fait pour la suite.
Donc, la série reprend à l'arc 6. Les ars 6 à 8, cela fait trois arcs où on suit à nouveau le récit du manga original. Notons qu'on a quand même 13 épisodes fillers qui s'y mélangent. Disons 10 surtout, vu que les trois derniers forment une péripétie initialement prévue par l'auteur pour son manga.
Mais, déjà, rien qu'au plan du manga original, il y a un défaut de conception, puisque les Vizards sur lequels on ne sait pas grand-chose ont seulement servi à entraîner Ichigo et demeurent un mystère, alors qu'ils sont laissés en plan. Pas un seul n'accompagne Ichigo dans le Hueco Mundo. Donc, sur les Vizards, les arcs 7 et 8 offrent déjà l'inconvénient de nous faire attendre leur retour sur la scène.
Or, là, on passe à l'arc 9 qui est tout entier un arc filler. Et il est assez long. L'arc 9 ne crée pas que de l'attente pour les Vizards, puisqu'il fait bien pire. L'arc filler commence, alors que nous sommes toujours au beau milieu de l'expédition mouvementée dans le Hueco Mundo. A mon avis, cela a dû extrêmement nuire au succès de Bleach en série animée. Les gens grandissent au fur et à mesure, ils ne vont pas attendre cinq ans la solution de ce qui les a fait vibrer à neuf ou quatorze ans. Là, il y a eu un vrai souci de conception de l'animé qui a dû coûter très cher à la réputation du manga lui-même.
En plus, après cet arc filler, il y a eu d'autres mauvaises idées. Déjà, on a des épisodes de résumé de ce qui s'était passé avant pour permettre aux spectateurs de reprendre, mais quand on regarde la série aujourd'hui d'un coup c'est un épisode en plus qui vient nous perturber, mais le pire, c'est cette mauvaise idée de mettre au début d'un épisode toute la fin de l'épisode précédent. Ce n'est même pas du résumé, c'est la dernière minute de l'épisode précédent, devient après le résumé la première minute du nouvel épisode. C'est insupportable quand on regarde la série aujourd'hui, et puis les gens à l'époque qui avaient envie que ça avance je pense qu'eux aussi préféraient le simple résumé et avoir le plus possible de l'inédit dans le nouvel épisode...
On pardonnera à l'arc 10 sa conclusion sur deux petits épisodes fillers.
Mais l'arc 11, s'il reprend des parties du manga, est un énorme flashback, alors que depuis des années l'animé est au milieu d'une grande bataille épique. C'est finalement un nouvel hors-d'oeuvre d'une certaine durée, même si cette fois c'est indispensable à l'intrigue et cela explique enfin ce que sont les vizards. Mais ça aurait dû être fait plus tôt comme dans le manga, et là ce n'est pas à sa place.
La saison 12 contient encore plusieurs épisodes fillers, et nous n'avons qu'un petit bout de la grande bataille avant une nouvelle interruption importante.
C'est un massacre. Rappelons que les combats dans le Hueco Mundo pour sauver Orihime et ceux au-dessus de la fausse Karakura ne forment en réalité qu'une seule grande bataille, avec même une superposition puisque la bataille sur la fausse Karakura commence quand l'autre bataille n'est pas terminée. De l'arc 7 à l'arc 12, nous avons beaucoup de longues interruptions par des fillers. Et à la fin de l'arc 12, on repart dans un filler, la bataille ne se finissant qu'avec l'arc 14. Et les années passaient pour l'animé à l'époque.
Il aurait fallu ménager les pauses autrement. Certes, l'animé n'a pas du tout anticipé les longueurs du manga, mais il y a eu de gros gros gros défauts de conception. En plus, aujourd'hui, en dvd, il aurait fallu que quelque chose soit prévu pour remettre en ordre la série.
Il faut d'ailleurs ajouter des épisodes fillers d'un épisode avec en prime des épisodes de gags qui sortent complètement de la série ou bien l'épisode 299 qui introduit au quatrième film.


Pour les films, j'ai apprécié le premier, mais sans plus, pas du tout le deuxième, le troisième j'ai à peu près apprécié, mais j'ai une question sur la présence de Kon en peluche dans la Soul Society même si je suis content de l'avoir vu, enfin le quatrième film, je le regarde maintenant, après avoir regardé tout à l'heure les épisodes fillers 298 et 299 de la série que j'avais passés dans mon visionnage d'ensemble...


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Ma critique va évoluer, je suis en train de regarder systématiquement tous les épisodes, épisodes fillers y compris. J'ai plusieurs tomes du début du manga, mais pour des raisons financières ce sera plus simple pour moi de regarder toute la série.
Pour l'instant, j'en suis au début du nouvel arc qui commence à l'épisode 110.
En gros, les 63 premiers épisodes correspondent à peu près au manga, à l'exception des épisodes 33 et 50 qui sont des fillers. Puis, à partir de l'épisode 64 jusqu'à l'épisode 109, on a une histoire inédite, donc on a une très longue histoire en mode filler. Et comme si cela ne suffisait pas, on a un concept d'épisode filler comique au sein même des fillers avec l'épisode 80.
Et ça, c'est tellement dingue que j'ai envie d'en parler.
Bon, les 63 premiers épisodes moins 2 correspondent au manga, et le manga a ceci déjà de particulier que la psychologie des personnages est parfois déconcertante dans son manque de suivi logique et ça se double d'une histoire qui pose un cadre, mais au bout d'un moment il y a tellement de choses que ça n'a pas vraiment de sens logique. Pourtant, l'histoire est assez agréable à suivre, avec des rebondissements, et quand on suit l'immédiateté du récit sans réfléchir on se dit qu'il est nourri, puis il y a des trucs bien sentis par-ci, par-là. Les combats ne sont pas tellement prenants en eux-mêmes, je veux dire que les coups échangés on ne voit pas grand-chose, mine de rien, en revanche, il y a une mise en scène épique qui est géniale. On voit les gens assister à des combats au loin, etc., on voit un rocher avec un décor de gibet solennel, puis plein de trucs sont mis en place qui en jettent. Pourtant, ce n'est pas cohérent. On a facilement des gens qui en coursent d'autres, puis après on apprend qu'ils connaissent de toute façon son adresse et qu'il suffirait d'aller cueillir la personne chez elle, par exemple. Il y a des contradictions à la pelle, et elles viennent du manga.
Je prends quand même un certain plaisir avec l'histoire, mais bon j'en sens le caractère trop artificiel dès le début.
Mais ça j'en ai parlé en faisant une recension sur le manga. Là, je vais m'intéresser aux fillers. En gros, les épisodes 33, 50 et 80 sont des épisodes "what the fuck". L'épisode 33, j'ai bien aimé. En revanche, l'épisode 50 était parfaitement indigeste. Quant à l'épisode 80, ce qui m'a scotché, c'est que comme nous sommes dans un récit de plus de 40 épisodes fillers on ne voit pas pourquoi bricoler un épisode gag en hors-d'oeuvre au milieu. Pourquoi ne pas avoir continué l'histoire filler dans son développement ? L'épisode 80 est potable, mais sans grand intérêt, j'ai même envie de dire que, même pour des enfants, il faut tout de même encaisser ce relâchement de l'histoire avec des gags dont un sur dix est correctement géré.
Par ailleurs, l'épisode 33, le filler what the fuck où je suis entré dans le jeu, il avait un inconvénient majeur, c'est qu'il cassait un récit plein de tension qui était bien établi à l'épisode 32 et qui reprenait son cours à l'épisode 34.
Je ne comprends pas cette approche, c'est une démarche pour torpiller l'oeuvre originale.
L'humour est aussi très présent avec les suppléments qui suivent le générique de fin et les bandes-annonces des épisodes suivants. Ceci dit, même en VF, on a du mal à entendre clairement ce qui se dit dans les bandes-annonces. C'est à la limite de l'audible, puis les gags parfois je me les repasse dans la tête, en me disant : "Ah bon ! n'importe quoi de farfelu, il faut en rire."
Il y a une âme artificielle dans un ours en peluche en lion, il se fait tout le temps défoncer et à un moment donné on se dit qu'il n'y a aucune logique, ce n'est même pas lié à son caractère, il se fait éclater quoi qu'il fasse. En plus, il se fait juger sur ce qu'il est, alors qu'en réalité il n'a rien à se reprocher, il n'a pas créé ses conditions de vie, rien, il cherche à sympathiser, il est juste bon à se faire éclater, et je pige pas l'humour, puisqu'il n'y a même pas un travail pour nous faire sentir que c'est injuste ! Car ce que je vois, et pas seulement avec cette peluche en lion, mais aussi avec Ichigo et d'autres c'est que l'humour c'est juste des gens qui gueulent et qui font les hystériques. J'ai vraiment du mal avec ça ! Oui, je ris de temps en temps, de temps en temps c'est irrésistible, mais la plupart du temps j'attends que ça passe et je trouve ça indigeste parce que c'est à haute dose.
En plus, il y a une mauvaise gestion d'autres personnages secondaires. Yuzu et Karin sont complètement sous-utilisées et mal utilisées.
Alors, venons-en au grand récit filler qui commence à l'épisode 24 et qui va faire deux tiers sinon trois quarts de l'histoire du manga déjà racontée.
Ben, en fait, ce qui me déconcerte, c'est que, alors que le scénario n'est pas du mangaka lui-même, je retrouve le côté scénario nourri dans son immédiateté, mais complètement incohérent dès qu'on prend du recul, je retrouve aussi un peu partout les faits aberrants. Par exemple, il y a un groupe qui impose un jeu à nos héros, ils menacent de tuer plein de monde, ils ont déjà enlevé deux amis d'Ichigo, et lors de l'enlèvement du second c'était une aggravation de la situation, et en outre nos héros comprennent qu'ils se font manipuler et ne savent pas où leurs ennemis veulent en venir derrière ce jeu, mais ils comprennent qu'ils se font avoir l'un après l'autre. Bon ! Ils acceptent un lieu de rendez-vous et là, sur place, il leur est demandé de déposer leurs armes dans une armoire. Ben, les deux shinigamis, ils s'exécutent pour participer au jeu. OK, d'accord !
Alors, certes, à la fin, on apprend pourquoi ça n'a pas mal tourné, et d'ailleurs ce point m'a mis la puce à l'oreille entre autres indices, mais la justification finale n'aplanit pas toutes les anomalies. Ichigo et Renji ont fait n'importe quoi !
Après, on passe dans une autre histoire avec les fameux "bounts". C'est une nouvelle conception mystique qu'on fixe dans l'univers de Bleach, mais il y a plein de problèmes. D'abord, il y a les contradictions internes à cette nouvelle histoire, mais ce qui est dingue c'est que l'histoire du jeu, puis l'histoire des bounts, ça tourne complètement le dos à ce qu'a été Bleach jusque-là. On ne regarde plus du tout le même animé. Il y a Ichigo dans les deux histoires, mais c'est comme regarder un James Bond avec Sean Connery puis le revoir dans Indiana Jones et la dernière croisade. Ichigo s'est dépassé dans la Soul Society, et là on a non seulement ces trucs pénibles des mangas et animés japonais où le nouveau méchant traite toujours de minable le héros, mais on a des situations d'impuissance d'Ichigo qui sont alarmantes, parce qu'on ne peut s'empêcher de se dire mais ces ficelles scénaristiques pourquoi ne pas les avoir utilisées dans l'arc précédent ? Ichigo serait mort comme une merde. On dirait qu'il est redescendu à pas grand-chose, à tel point que des actions décisives sont faites par des personnages en principe insignifiants. La fille du magasin avec son espèce de bazooka, elle devrait être hors-jeu depuis qu'Ichigo est allé dans le monde de la Soul Society, ben non ! Rien de ce que je vois n'a de sens par rapport à l'histoire des 63 premiers épisodes, et c'est particulièrement gonflant. Pourtant, il y a des éléments prenants, l'histoire a un intérêt en soi, et malgré ses anomalies on y prendrait goût, mais qu'est-ce que c'est pénible de sentir que ça ne fait pas suite avec les 63 premiers épisodes, moi ça transforme mon expérience en calvaire.
En revanche, pour le même de la fille au poireau. Je trouve qu'Orihime est souvent irrésistiblement marrante dans les 63 premiers épisodes et alors que le meme est pourri de chez pourri et ne mérite pas le succès qu'il a eu, l'image était mal découpée et la musique finlandaise pas vraiment enchantante, j'adore dans le deuxième épisode comme elle arrive avec sa ciboule (plante à l'allure de poireau), elle l'a fait tourner une fois, puis un temps, puis deux, et il y a des bruitages, et on ressent aussi nettement à quel point l'animation est cheap. Franchement, il vaut mieux se taper des barres de rires avec l'extrait de l'épisode qu'avec ce même un peu flasque.


Enfin de fin, je ne sais pas si c'est un secret rapport du titre Bleach avec l'eau de javel, mais quand est-ce qu'ils chassent les "hollows" ? A un moment donné, lors de l'arc non repris au manga des Bounts, Ichigo part purifier un hollow suivi par Rukia qui lui dit que ça devient une routine pour lui. Heu ? Combien de hollows ont-ils été tués pendant la tripotée d'épisodes où Ichigo et les siens sont précipités dans le monde de la Soul Society ? Et avant de s'y rendre, quand ont-ils tué leur dernier hollow ? Au début de la série, jusqu'à quel épisode en tuent-ils en conséquence ? Et pendant cet arc des bounts, combien Ichigo mais aussi les autres en tuent-ils ? Et pendant que nos héros étaient à la soul society, voyait-on le récit de shinigamis qui faisaient des allers-retours pour ce job à exécuter dans le monde des humains ?
L'enchaînement entre les deux parties de l'arc des bounts est vertigineux dans son manque de logique. J'explique ça sous un cache.


Le chef des bounts avait besoin d'un quincy, mais celui-ci a perdu tous ses pouvoirs et ne lui est plus utile. Ce chef des bounts hésite parfois à s'intéresser au potentiel d'Ichigo. Mais, toujours est-il qu'il fabrique une porte pour voyager dans l'autre dimension comme il l'a prévu. Il s'agit finalement de passer dans la Soul Society. Mais, où qu'il veuille aller, son plan c'est d'avoir une porte alimentée en énergie pour assurer le passage correctement de lui et de ses hommes. Le quincy aurait dû lui être utile, mais il a avoué que ce n'était plus trop la peine.
Voilà donc l'assaut final par les shingamis et le groupe d'Ichigo qui contient quelques humains et âmes artificielles, mais pas le quincy ! Pendant cette bataille finale, c'est comme ça au hasard d'un échange entre le chef des bounts et un de ses sbires que les bounts apprennent qu'une shinigami est venue sur Terre pour donner un artefact réveillant provisoirement les pouvoirs de quincy chez l'ami d'Ichigo. L'assaut se poursuit. Ichigo arrive seul devant le chef des bounts et il finit enfin par faire jeu égal avec lui. Et là, on a le quincy qui arrive avec enfin son pouvoir. Le chef des bounts demande si la porte est prête, et là le quincy surprend tout le monde, il tire dans la porte pour permettre aux bounts de passer dans le monde de la soul society.
Premier niveau de connerie : le chef des bounts prétend avoir toujours prévu cette issue et il y avait eu un effet d'annonce, que certains appelleront une foreshadowing mais ce n'en est pas vraiment un, où le chef avait dit que la femme bount reviendrait et ramènerait le quincy après elle. Or, ce qui s'est passé n'a rien à voir. La femme est revenue suivie du quincy, mais la femme a été tuée, le quincy a été jugé inutile, et il s'en est sorti et est reparti, puisque justement là c'est son second retour.
En clair, malgré son discours selon lequel il a besoin d'un quincy, le chef des bounts fait préparer une porte qui doit le conduire au monde de la soul society, mais il n'a aucun pouvoir de remplacement et surtout il n'a aucun moyen de prévoir qu'un shinigami va amener un gadget au quincy pour qu'il retrouve ses pouvoirs et arrive à temps. Là, le quincy arrive, le chef des bounts fait "je l'ai toujours su" et le quincy qui peut hésiter à la combattre ou à les laisser filer dans la suivante étape dangereuse de leur programme les aide à point nommé.
Que se serait-il passé avec la porte si le quincy n'était pas arrivé ? On est en droit de se poser la question.
Il y a une pseudo justification selon laquelle le shinigami Ishinose, traître à la solde des bounts, a piégé le capitaine du service technique des shinigamis, mais elle est insuffisante et pleine de failles.
Deuxième niveau de connerie : le quincy crée une situation encore plus dangereuse. A la limite, on peut dire qu'il aurait aussi fallu plus de shinigamis chez les humains pour en finir tout de suite. Ceci dit, l'égalité s'était faite entre Ichigo et le chef des bounts, et le quincy amenait une nouvelle force en jeu, les autres étaient en train de se soigner et d'arriver. Mais comme le chef des bounts voulait à tout prix aller à la soul society, on ne voit pas en quoi le raisonnement du quincy est intelligent, puisqu'il peut pressentir que le chef des bounts sait ce qu'il fait et qu'il est prêt à laisser des forces dans un combat contre Ichigo. Le scénario est extrêmement flottant et rien ne justifie l'acte du quincy qui finalement vient permettre aux bounts ce que pendant pas mal d'épisodes les héros ont cherché à empêcher. Ils ont aussi voulu empêcher que des âmes soient prises, etc., mais lors de l'assaut final ils ne savent pas ce que veulent faire les bounts, mais ils veulent les empêcher de faire quoi que ce soit de leur plan de toute façon, en plus de souhaiter les rendre impuissants. Là, c'est le contre-pied de tout, mais ça vient vraiment comme un cheveu sur la soupe.
Troisième niveau de connerie : Nous sommes dans un filler de plus de 40 épisodes. Aux épisodes 62 et 63, les méchants se sont échappés dans une autre dimension par une sorte de fenêtre, là c'était une déchirure de rideau qu'on nous montrait, ok. Au milieu de cet arc inédit, arc inconnu du manga donc, on nous refait le même genre de déplacement, les méchants parviennent à leurs fins ils s'échappent par une porte avec un gain potentiel d'énergie. A l'épisode 62, Aizen s'empare dans la pierre qui était en Rukia, ici le gain de force est lié au fait de voyager dans la soul society en plus du gain de force apporté par la flèche bien utile du quincy. A l'épisode 62, le combat ultime est remis à plus tard et la porte fait sortir de la soul society. Ici, à l'épisode 91, le combat ultime permet au contraire d'aller à la soul society, le combat ultime va être immédiat et surtout le combat va donc refaire tout l'arc de libération de Rukia avant l'épisode 63, mais différemment puisqu'il ne s'agit pas de sauver Rukia. Ces jeux de miroir du scénario sont assez désastreux.
Quatrième niveau de connerie : au début de l'arc des bounts, on a un entraînement des héros par Urahara, même si nos héros n'identifient pas qu'il s'agit d'un entraînement, et le ressort dramatique c'est l'idée d'une porte dimensionnelle, soupçonnée d'être la porte de l'enfer ou des enfers, je sais plus le terme exact, et paf les bounts arrivent et à la fin tout se joue avec une porte dimensionnelle comparable à celle d'Urahara, encore une symétrie bien ballot et cette fois elle est interne à l'arc filler, il n'imite même pas le manga. Cette symétrie est renforcée, puisque l'épreuve du labyrinthe a son écho ici avec la grotte pleine d'illusions, et au passage on ne remarque pas pourtant que les leçons de la première épreuve aident à la résolution finale, à part à constater un peu de travail d'équipe. Et encore... Car Renji, Ichigo, il y a du combat en un contre un clairement réclamé par les protagonistes.
Cinquième niveau de connerie : dans l'arc de sauvetage de Rukia, il y a une intrusion des âmes errantes, mais à la fin tout finit bien puisque la soul society doit admettre qu'elle a eu tout faux dans son analyse et que le groupe d'Ichigo les a sauvés finalement. Mais, là, on a le quincy qui envoie des bounts dans la soul society, puis nos héros qui vont aller de nouveau en tant qu'âmes errantes dans la soul society. Que cela ressemble à un sacré micmac !


Un petit mot sur les chansons ou musiques pendant l'animé, il y a pas mal de reprises ou d'imitations soit de musique classique (la danse du sabre de Khatchatourian) ou de muisque populaire, j'en ai repéré quelques-uns, je crois qu'il y a une imitation de "Funky Town" de Lipps. Inc. et quelques autres facéties.
Pour l'arc des bounds, j'ai constaté aussi qu'il s'inspirait de Jojo's Bizarre Adventure et qu'en retour il avait inspiré le manga Ajin.
Après l'épisode 110, il y a une allusion évidente à l'arrivée de Nappa et Vegeta sur Terre, laquelle est rapidement confirmée avec le coup du tir d'énergie par la bouche... D'autres détails du scénario me paraissent toujours aussi surprenants dans la logique, et je constate pleinement l'étrange raccord avec l'arc des bounts, puisque je vois comment artificiellement on intègre à la marge des personnages secondaires qui ne font plus rien de décisif mais qui doivent montrer qu'ils existent. Je vois aussi que l'arc des bounts non seulement s'est inspiré des 63 premiers épisodes mais en plus il a imité des passages du manga qui étaient en attente pour l'adaptation en animé à la suite de l'arc des bounts. Je pense à Asano et à deux ou trois trucs, je pense aussi à la coiffure blonde de Lilynn...

davidson
5
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le 15 déc. 2020

Critique lue 905 fois

davidson

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