Chuck, c'est la série que tu regardais sur TF1 le samedi après-midi quand il n'y avait rien d'autre à regarder. Après quelques épisodes visionnés, d'autres manqués, j'ai commencé par le commencement.
En quelques mots, c'est l'histoire d'un Nerd viré de Stanford et qui bosse au Buymore de Burbank pour gagner sa vie. Son ancien meilleur ami, Bryce Larkin, est un espion de la CIA qui va transmettre des informations classées TOP secret à son ancien ami avant de mourir. Chuck va alors les recevoir et les "imprimer" dans sa tête, involontairement. Il est maintenant le seul détenteur de ces secrets après la destruction de l'Intersecret, base de données des services secrets. 2 agents de la CIA et NSA sont engagés pour le tuer et récupérer les informations. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu et Chuck s'avère être un espion en herbe. Les services secrets vont alors le mettre à l'épreuve et l'engager. La série porte sur son histoire et celles de ses équipiers.
Entre amours et trahisons, espionnage et parodie, la série lie humour, romance, et un côté SF qui se marrie parfaitement avec la personnalité du personnage principal. Chaque personnage possède sa personnalité, chacun a un charisme extraordinaire et je pèse mes mots.
Entre le maladroit mais polyvalent Chuck, le merveilleux Captain Troptop, la gentille et douce Eli, la belle et mystérieuse Sarah et le plus charismatique et parodique, à mon gout : John Casey. Sans oublier la team du BuyMore.
La série bat son plein les 2 premières saisons. Les références cinématographiques affluent et les missions sont diverses et variées. Le fil rouge qui s'étend au fil des saisons est la relation tendue et mystérieuse entre Chuck et Sarah qui nous tient en haleine et nous pousse à chaque fois à en redemander. Les guest stars y sont aussi présentes : je n'en citerai qu'une : Timothy Dalton. No comment.
La série s'essoufle un peu lors de la saison 3 où l'on ressasse un peu les mêmes intrigues, mais les changements apportés au personnage principal redonne du piquant à la série.
Sentant la fin approcher, les réas décident de passer à la vitesse supérieure. Lors d'une saison 4, qui nous rappelle les premiers James Bond, on y découvre des facettes de certains personnages que l'on aurait pas forcément cru au début. La saison 5, quant à elle, démarre bien différemment, bizarre mais pas déplaisant. On vient rapidement au final (seulement 13 épisodes), un final haletant, pétillant. Bien qu'un peu attendu, je conseille à certains de sortir les mouchoirs (5x12).
Chuck s'arrête après 5 bonnes saisons, tout en émotion. Même si on aurait aimé en redemander, une de plus aurait été risquée.
Bref, Chuck, c'est juste Troptop !