Love, Chunibyo & Other Delusions!
6.8
Love, Chunibyo & Other Delusions!

Anime (mangas) TBS (2012)

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Cet anime a autant de défauts que de qualités. Il m'a autant fait rire qu'il m'a dépité en fait, dépit qui survient après les 5 premiers épisodes.


En fait, le début est pas loin d'être génial je trouve. L'humour, qui tourne autour de "8th grade syndrome", fait mouche en proposant notamment des décalages entre la réalité et l'imagination débordante de Rikka. Yuuta, qui cherche lui à fuir son passé, est finalement embarqué de force dans ce délire et peine à contrôler le bordel ambiant qui l'entour. De plus, ce décalage entre imagination et réalité est le prétexte pour des phases de combats, très fréquentes sur les premiers épisodes, qui sont tout simplement super bien animées et qui offrent un véritable petit spectacle entre deux scènes au lycée.
Pour finir sur les aspects positifs, l'OST m'a aussi pas mal marquée. On ressent très vite les influences notables: musiques calmes et douces qui font penser à Animal Crossing, petit jazz rythmé qui rappelle la touche Mario, ou encore les thèmes de combat inspirés par Uematsu. Si le style est emprunté, la qualité est bien là aussi, ce qui est plutôt une surprise pour un anime de comédie comme celui-ci.


Cependant d'un autre côté, passé l'épisode 5, l'anime change radicalement. Si j'ai lu certains louer cette mutation, elle m'a parue totalement inopportune. Le ton se veut plus dramatique, la romance prend complètement le dessus, l'humour et la fraicheur du début disparaissent pour ainsi dire. ça m'a donné l'impression que l'anime cherche à s'épaissir, à approfondir son scénario et ses personnages, mais se foire complètement dans un sentimentalisme couplé à une histoire d'amour niaise. Pour être honnête je n'ai pas encore terminé l'anime (2 ou 3 épisodes restant je crois), mais depuis peut-être l'épisode 7, je peine à continuer. Si jamais la fin défonce tout je serais obligé de reconnaitre que je me suis hâté, et forcé de revoir ma critique. Mais vu comment le train est parti, j'ai du mal à croire à un dénouement habile.


Edit: Sans spoiler, la fin relève effectivement un peu le niveau, en décalant la thématique sur un champ plus large. Les défauts du milieu de l'anime sont corrigés in extremis par un meilleur mélange des registres, et un scénario qui parait moins chercher 12h à 14h. Reste malgré tout que le milieu est largement en dessous, cassant complètement l'appréciation globale et le glissement entre la comédie et le sérieux. C'est comme manger une super pomme, on croque un premier morceau bien sucré et juteux, puis le deuxième on tombe sur un ver horrible. On finit la pomme une fois qu'on s'assure que c'est safe mais on sera bien obligé de se souvenir de ce foutu ver.

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6
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le 29 avr. 2015

Critique lue 469 fois

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