Lu ici même à propos de Community : "la série se révèle d’une puissance comique sans limite."
Si quand même, j'en vois une, haute, large et épaisse : le mur entre le produit de divertissement et l'oeuvre, sur lequel la moindre parcelle de désagréable vérité est couverte par le bon gros enduit du sacro-saint principe de rédemption à l'américaine. Ce mur qui protège un univers que j'aime retrouver moi aussi, parce que c'est une version rassurante et guillerette du notre, totalement gentille et totalement apprenante, parce que totalement factice.
Community c'est Friends avec Joe en boomer, un mec bête et inoffensif - assez fou pour qu'on lui pardonne, ainsi que des "gens de couleur", dont Donald Childish Glover. Il y est déjà fort charmant mais il joue très mal. Enfin, lui aussi on lui pardonne : sa série Atlanta se situe largement de l'autre côté du mur, que ce soit dans l'écriture ou la réalisation.