Episodes 1 à 12 :
Le Death Note, cahier spécial qui présente la particularité de tuer une personne au moment où son nom est écrit, va bouleverser toute la société japonaise entre les mains de Light dont le premier épisode dégage illico ce passage vers le fantastique avec la diversité des plans de coupes sur les personnes en situation ordinaire (sans-abri, couple d'amoureux, musicien de rue, quidams au téléphone, traversée de piétons, etc.), ignorantes sur leur condition de vie liée à son jugement. Des jugements à coup de stylo bille qui invite un assaut frénétique de l'image sur Light presque en transe de se débarrasser de la criminalité sur une puissante musique. Les épisodes qui suivent le manga s’enchaînent bien et intensifient les affrontements perçus par les voix-off des personnages qui se plaisent à jouer à attrape-moi si tu peux autour de Kira.
Dans le lot, l'épisode 7 « Temps couvert » qui jette Naomi Misura dans la gueule du loup, reste bluffant par la force narrative qui contraint Light à soutirer son nom dans un temps imparti au risque de se retrouver dans le collimateur des forces de l'ordre. En marchant tous les deux dans les rues de la ville, il essaie de la mettre à table alors qu'elle se révèle plus tenace que prévue mais lorsque le piège se referme sur elle, un visage des plus blême fait face, la neige tombant. Sentant sa fin proche, elle marche lentement dans cet environnement qui se transforme en une allée vers la potence. A la fois magnifique et terrible. Pressé de terminer la série !