Funky Arcade Club

Funky Arcade Club déjà c'est un titre complètement stylé. C'est aussi d'abord un OST complètement de qualité absolument décalé par rapport au reste de l'ambiance mais que je n'ai pas pu m'empêcher de regarder systématiquement alors que d'habitude je zappe toujours ces conneries.
C'est le mec de Mushishi en mode beau-gosse du cocktail avec son oeil de camé sur le retour qui est resté perché quelque part, tout en se la jouant japan-stoïc-emo, ce qui est complètement récurrent comme type de perso. C'est le bar de Paprika dans lequel je veux bien un petit Nikka sans glaçons merci, dont on aurait développé le concept en y ajoutant un je-ne-sais-quoi de christique et un bon paquet d'acides. C'est une parabole prise en abime dans une autre parabole (contre un mur, à sec). C'est des problématiques intéressantes et un concept qui en jette, prometteur mais avorté, malheureusement soutenu par des personnages qui ont la capacité émotionnelle d'une cuillère à thé. C'est un huis-clot beau comme un cookie après une longue journée à devoir côtoyer des petites merdes de collégiens d'abris bus en train de fumer des mouchoirs. C'est la game de la justice truquée parce que les bourreaux s'en battent les steaks, c'est les gens qui pensent à des trucs chelous en bavant beaucoup au lieu de profiter du fait qu'ils n'auront pas de gueule de bois le lendemain, c'est le verre à moitié plein ou à moitié vide et puis merde, c'est le verre qu'on peut re-remplir de toutes façons alors fuck it et sers-en un autre. Sans glace.