aïe le fric

J’ai vu 3 épisodes de la Casa de Papel mais pas la peine d’être un génie pour comprendre que le casting a été corrompu par le succès de cette dernière. Du fric toujours du fric ; dans la réalisation plus que médiocre, dans le scénario et les personnages plus que banals. Bref, un air de déjà vu qui plaira sans doute à la cible première de Netflix. Si cette série n’a absolument rien d’un chef-d’oeuvre audiovisuelle, il s’agit juste d’un plan marketing très bien monté comme sait le faire Netflix. Donc ça passe mais c’est tout, ça occupe pendant le confinement (comme 3/4 du catalogue ). Je tiens juste à féliciter les scénaristes enfinnn…peut on encore vraiment les appeler comme ça ? Disons les marketeurs plutôt. Tous les clichés de la série vendeuse qui colle à la bien pensance actuelle sont réunis . Il y a tout : du cliché du couple gay, à la musulmane pauvre en passant par l’ancien petit gros harcelé et tout ça pour pour les quotas ça serait trop facile d'en faire des personnages intéressants et bien construit ? Pas le temps pour ça, il y a juste à brainstormer sur tous les clichés qui nous passe par la tête et hop le personnage est construit.

Enfin, ça mérite le 6 de « ça passe » parce que j’ai quand même tenu jusqu’au bout sans trop dormir. Mais s’il vous plaît ! Arrêtez de vouloir ruiner mon enfance en reprenant toutes les séries qui ont bien marché (coucou Gossip Girl)  pour les remâcher et les revomir derrière parce que le vomie ça à rien d’excitant et de sympa croyez moi.  Enfin bref Netflix , vous aurez beau tenter de faire une mini critique assez ridicule de la richesse à travers cette série, (parce que oui toute série bien pensante se veut un peu politique de nos jours) la finalité reste la même : on aura beau critiquer le fric on l'aime bien quand même, n’est-ce pas ?