Note définitive (-1 point vs intermédiaire)
Au final, on se dit quand même 'tout cela pour cela'.
Je ne sais pas si les thérapies marchent comme cela, mais je trouve que l'ensemble est bien tiré par les cheveux.
D'abord beaucoup de 'patients' font preuve d'une perspicacité ou une psychologie assez forte.
Ensuite, le fil conducteur des attentats apparaît assez ténu à la fin ... bien sûr, il est évoqué avec force par le psychiatre, mais ce n'est qu'une excuse. C'est peut être le message de la série, mais si ce n'est pas le cas... cela ressemble à un colofichet qu'on agite devant le spectateur.
Pour le reste, la série tient grâce à ses acteurs. Il y a vraiment des moments de grâce, de puissance de jeu extra-ordinaire, les ressentis passent vraiment sur le visage.
Donc je re-cite Mélanie Therry et j'y ajoute Céleste Brunnquell qui a vraiment 2 - 3 épisodes marquants.
Et en les citant, je me rends aussi compte que malgré leur talent, il y a quelques épisodes navrants (l'enterrement, l'épisode final) qui ne peuvent être sauvés tant ils sont creux.
Ah oui, c'est quand même une série très 'intellectualiste' et un peu 'vaine'... et presque en décalage avec la réalité. Etre en un 'intellectuel' ne protège pas (au contraire) contre ses 'pulsions' sexuelles.
NB: je ne comprends absolument pas les scènes avec Esther (sauf l'avant dernière... et du coup, le dernier épisode est encore plus hors de mon champ).
Note intermédiaire après 10 épisodes.
NB: Il y a des notes sur des épisodes avant que ceux-ci ne soient diffusés???
Je suis un peu pantois devant les dialogues.
Beaucoup d'agressivité des patients envers le psychiatre.
Beaucoup de refus de l'analyse, alors qu'ils sont là de leur propre chef.
Très peu d'échange et d'introspection, en fait.
Et les patients sont certains plus fins que le psychiatre.
Ceci étant dit, cette série, filmée quasiment en duo entre le psychiatre et un tiers, est un superbe exercice d'acteurs. Et ils sont pour la plupart méchamment bon.
Et je voudrai décerner un
ENORME BRAVO à Mélanie Therry dans l'épisode 8. Non seulement on voit, on ressent sur son visage l'évolution de sa pensée, mais mieux encore, on voit son visage rougir sous l'impact de l'émotion.