Ca date de 2004, l'époque bénie de TKM et ses traductions avec à peu près à la même période, Gungrave, FullMetal Alchemist et Claymore. Ca a beau avoir plus de 10 ans, Tenjou Tenge est toujours aussi beau. Il y a des imperfections bien sûr, mais globalement, c'est magnifique. Les visages et les corps féminins ont été particulièrement soignés, Maya et Aya en tête. On a notre dose d'ecchi sans vulgarité, quelques plans culotte assumés, on est loin des pseudo hentai Ikkitousen et compagnie (surtout à partir de la saison 3 d'Ikkitousen), des poitrines généreuses, de la violence, le sang coule à flot, du charisme avec Maya, Shin en espèce de Sephiroth et son sabre maudit, Tawara, le comique de service qui est aussi un monstre de la baston. Les autres protagonistes sont plus simples visuellement, j'ai pas accroché plus que ça à Mitsuomi, Soichiro etc... Les combats sont furieux, puissants, mais si je devais retenir un point essentiel dans le domaine du positif de cet animé, c'est l'OST. Des fois, la bande-son suffit à sauver une production d'un naufrage ou tout simplement l'élever à un rang de culte, comme Saint Seiya et sa divine OST. Les thèmes sont saisissants et marquants, une totale réussite.
Globalement, c'est du bon, mais il est vrai qu'il est assez inégal. Ca démarre fort, puis le summum avec le passé de Shin, le soufflé redescend après et se plante sur la fin, baclée. En fait, terminer sur les 24 épisodes est frustrant, mais moins que les deux derniers estampillés OAV qui ne servent à rien. Mes meilleures séquences restent la baston générale du bowling, Shin vs Tawara et la folie de Shin avec Fu-Chen.