Le héros dont l'Amérique avait besoin.

Quelle satisfaction de revoir Bucky. Un Bucky qui termine son processus de repenti. On retrouve un personnage torturé par son passé, qui ne cesse d'essayer de se racheter. Il met ses sentiments de côté pour sauver le monde en libérant Zemo. Quel plaisir également de revoir des personnages comme Zemo, Sharon (qu'on aime toujours pas) et les guerrières du Wakanda.

Bucky et Sam sont amis par défaut au début, mais une amitié se forge au fur et à mesure.

La série est d'actualité avec cette histoire cachée d'un super héros noir. Une histoire touchante et qui ne cesse de nous rappeler que l'Amérique afro-américaine a besoin d'un super-héros comme Falcon.

Bon, passons aux choses que j'ai moins aimé. C'est super que Falcon récupère le bouclier mais devait-il pour autant devenir Captain America ? Et son costume, on en parle ? Parce qu'il est horrible. On a vu mieux, surtout de la part des Wakandais.

John Walker butte quelqu'un en public, est disgracié et pourtant il se sent capable de devenir "U.S. Agent" avec l'aide de Val. Mais attendez, c'est qui cette Val ? Elle débarque de nul part, aucune information sur elle et ça ne gêne personne.

Mais le gros problème reste sa longueur. La série a du mal à démarrer. Les trois premiers épisodes sont trop mous, nos super héros se font ratatiner. Sauf que 3 épisodes sur 6, c'est la moitié donc ça fait beaucoup. Dommage alors que j'avais adoré l'épisode 5, un peu plus banal avec des scènes de la vie quotidienne de Bucky et Sam et l'iconique processus d'apprentissage de super-héros que suit Sam pour devenir le nouveau Captain America.