Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux.

Quelle est la valeur de l'existence ?

Cette question m'est venue à l'issue de la 3e saison. Comme un poids, une mesure, un fil à plomb. Comme la recherche de la Vérité qui vrombit en sourdine.

Effet domino dans un milieu où tantôt se confrontent, tantôt s'allient, mais toujours se lient, astuce et bêtise, réflexion et ingénuité, courage et témérité, ...

Le décor est planté. Un événement impromptu déclenchera la sombre symphonie. Et nous voici, lancés, dans une longue glissade vers l'irrémédiable.

Et pourtant.
Au-delà de toute pensée fataliste survient une question : quelle est la valeur de l'existence ?

Cette question rythme silencieusement chaque pas, chaque seconde, chaque regard. Tapis au fond de tout et tous, elle semble exiger une réponse.
Et elle en aura. Oh oui elle en aura. Et de toutes les couleurs.
Parfois saveur prose philosophique, parfois goût simplicité candide.
On cherchera surtout à lui coller une définition, un sens.
Une justification, une excuse d'être.
La lumière.
Ou le néant.

Le manichéisme semble par moments disparaître, s'inverser, se confondre ou s'affirmer.
Au rythme d'un monde qui avance étrangement vers sa destinée.

L'espoir semble vain.
Tout goûte la fatalité.

Pourtant, avec une once de confiance, il semblerait qu'il est dit que quelqu'un gagne à la fin.
Qu'il en soit ainsi.