A l’image d’Assassination Classroom (2015) paru une quinzaine d’années plus tard, Great Teacher Onizuka (GTO) fait partie de ces mangas bourrés d’action à l’allure de comédies dramatiques, où le protagoniste se trouve finalement être un professeur totalement déjanté !
Roi dans cette catégorie, GTO séduit.
Il doit ça notamment à son personnage phare : j’ai nommé Eikichi Onizuka. Un pseudo-professeur au passé douteux sorti d’une école minable et dont le seul point fort s’avère finalement être un expert en karaté. Passé les nombreux fous rires que nous provoque le protagoniste à travers des scènes terriblement cocasses, nous prenons du plaisir à observer le portrait d’un homme toujours en alchimie avec ses élèves malgré ses méthodes d’éducation contestables.
Nous avons également des pensées réfléchies à travers les thèmes de l’éducation et de la famille, suffisamment raisonnées pour faire réfléchir mais assez simples et explicites pour être entendues par un public très jeune (un parfait exemple avec les élèves d’Onizuka !).
Concernant le ton, les traits d’humour et de folie qui jaillissent de chaque scène donnent envie d’en découvrir toujours plus sur le monde de GTO et de nouveaux procédés toujours plus décalés d’Onizuka pour résoudre les problèmes. C’est également cet aspect qui permet de sauver un scénario devenant parfois monotone et prévisible.
Le jeu d’acteur est aussi un véritable plus du manga, ou plutôt devrais-je dire les expressions des personnages (à commencer par cet incontournable d’Onizuka) qui marquent les esprits.
GTO ne cesse donc de nous étonner, du premier épisode jusqu’au dernier. Tour à tour on s’esclaffe et on médite à la fois par les élèves d’Onizuka et les spectateurs. Un excellent compromis.