On m’ait beaucoup parlé de la série, en bien, et elle apparaît dans beaucoup de top d’anime. J’avais donc plusieurs attentes en démarrant Gurenn Lagann. Et je n’ai pas été déçue !
La série est extrêmement créative, avec un bon design, qui sait aussi se moduler selon le type d’action — mention spéciale aux écrans de mi-épisode. Les chars design sont très réussi et assez différents, reflétant bien également les différentes fonctions des personnages et les rendant attachants chacun à leur manière. Et les robots ont des designs vraiment cool - et oui, le mot est vieux et éculé, mais c’est vrai :) nous aussi on a envie de piloter ce type d’engin et de mettre des lunettes de soleil démentielles !
Les musiques sont également un point fort de l’anime. Déjà parce qu’il n’y en pas trop, ce n’est pas du fond. Chaque apparition musicale fait sens pour souligner un événement, avec des styles très différents (rock, hard rock, rap)… le style rappelle un peu Samurai Champloo.
La série nous surprend car elle casse très rapidement les codes habituels du Shônen. Elle change régulièrement de rythme, radicalement, et se révèle audacieuse. L’histoire n’hésite pas à déstabiliser le spectateur, et les personnages comme l’intrigue évolue réellement au fil des 27 épisodes. En une seule saison il y a plus d’évolution que dans 10 saisons de certains animes.
L’histoire part aussi dans tout les sens, c’est un joyeux chaos, on ne s’interdit rien, peu importe si c’est trop, si c’est absurde, du moment que c’est marrant. Et on prend un réel plaisir à regarder Gurenn Lagann.