Gurren Lagann
7.8
Gurren Lagann

Anime (mangas) TV Tokyo (2007)

Ils savaient que c'était impossible, alors ils l'ont fait

Citation de Mark Twain (à qui j'ai retiré la négation pour rester dans l'ambiance Gurren Lagann)
Vous ne voulez pas vous faire spoiler, alors allez voir d'urgence cette pépite et revenez après



C'est l'histoire d'un homme qui ignorait encore le tournant qu'allait prendre sa propre destinée



Je parle beaucoup de My Little Witch Academia et de Kill La Kill en les présentant ni plus ni moins que comme des monuments de l'animation. Mais ce serait négligeant de na pas parler de leur incroyable grand frère: Gurren Lagann.
Trigger fait parti de ces studios qui ont une patte graphique propre qui permet au spectateur de savoir avant même de commencer une de leurs séries de savoir ou il met les pieds, un peu comme pour Burton. Et vous l'aurez remarqué, j'aime Trigger, ils m'ont plus que bluffé avec Kill la Kill, My Little Witch Academia et maintenant Gurren Lagann (dont les deux derniers vivent paisiblement dans mon top 10 séries, Kill la Kill en étant au porte) et leurs autres productions sont en cours de visionnage ou seront bientôt visionné comme Brand New Animal, Darling in the Franxx ou Fooly Cooly.
Si je vous dit tout ça c'est parce que quand j'ai commencé à faire des recherches ma critique, vous n'imagineriez pas ma surprise quand j'ai découvert que Gurren Lagann n'était pas de Trigger mais des studios Gainax (tout comme Fooly Cooly). Il était même impossible que la série vienne du studio vu qu'elle est sortie en 2007 alors qu'il a été crée en 2011. La raison de cette erreur est toute bête: le créateur de Gurren Lagann, un certain Hiroyuki Imaishi est le même qui créera 3 ans plus tard les studios Trigger avec d'autres copains de Gainax. Pour revenir avec notre comparaison avec Burton, c'est comme L'Etrange Noël de Monsieur Jack, ça empeste Burton de tous les cotés...mais c'est d'Henry Selick. Fin bref il est normal de se tromper sur Gurren Lagann quand on sait que Hiroyuki a fait ses armes dessus.


On voit d'ailleurs pas mal de codes qui seront repris et peaufinés pour devenir des pilier de "L'animation à la Trigger"
Déjà l'animation parfaite, certes peu réaliste au premier abord mais incroyablement réussit dans son coté cartoon drôle avec une bonne fluidité et une facilité déconcertante à transmettre des émotions. On a ensuite le héros qui découvre un monde fantasmé, ce qui va nous permettre de découvrir notre personnage en même temps que son univers parfois beau parfois décevant (pour le héros), comme ça d'une pierre deux coups on s'attache à tout, en plus de rendre l'univers si unique et mémorables. (deux choses qu'on retrouve dans tous les Triggers)
La détermination (souvent représentée par un personnages "allégorique") est aussi voir plus important que la raison pour réussir (tout le principe de My Little Witch)
On retrouve également un fan service très intelligent et des personnages féminins forts, on voit qu'Hayao Miyazaki est passé par là. Ainsi qu'un univers irréaliste et complètement fous, mais toujours crédible (envers lui même) et invitant aux rêves (Kill la Kill et My little Witch).
Bon et bien sûr vous l'attendiez tous mais des robot BEAUCOUP DE ROBOTS. (Même dans un anime qui s'appelle "Ma petite sorcière académie" ils ont réussit à en mettre, et ce d'une façon louable, intelligente qui va en accords avec la principale thématique de l’œuvre)


Parlons plus en détails du fan service, parce que c'est un détail important de la série. J'aime le fan service, tout le monde aime le fan service et même artistiquement parlant, il ne pose aucuns problèmes en soi. Il faut juste qu'il soit logique (bien amené) voir même qu'il serve à quelques choses, pas qu'il apparaisse comme par magie voir qu'il nuise au rythme et au scénario. Il peut même servir de tremplin comme dans Kill la Kill qui reste selon moi le meilleur exemple du bon fan service dans l'animation.
Et pour expliquer pourquoi et comment Gurren Lagann gère son fan service laissez moi vous faire une analyse de l'épisode 6 avec la parodie parfaite de "la scène des bains publique".
Kamina veut voir les filles nues, il élabore donc des stratégies, le problème c'est que là ce n'est pas une barrière en bois mais un mur en pierre d'une quarantaine de mètre de haut qui les séparent. Après plusieurs échecs, on retrouve la beaucoup trop critiquée blague du doigt dans le cul de Simon qui monte saute de douleur au delà du mur, ce qui lui laisse le temps d'entrevoir les filles. Lui qui était jusqu'à lors complètement désintéressé cède à ces pulsion et se met à creuser un trou avec sa foreuse, et arrive à faire un petit trou pour voir les nanas. Mais il les surprend en train de dire qu'elles ont confiance en eux (Simon et Kamina), et qu'ils gagneront la bataille. Notre protagoniste comprend donc qu'au delà de femme, ce sont ses amis et qu'il se doit de les respecter, il referme donc le trou avant que Kamina le voit. D'ailleurs ce bon vieux Kamina qui est définitivement en chien décide d'escalader le mur lisse...et y arrive (ça c'est de la determination), mais au moment ou il atteint le sommet le méchant arrive et ils sont tous obligés de rejoindre leur poste, sauf les filles qui sont faites prisonnières. Ensuite il y a le jeu des carrés pixelisés extra-diégétiques pour cacher les parties des filles qui sont en fait vraiment visible par nos héros. Après une proposition de l'ennemi de retirer la censure si il sortait de leur véhicule, Kamina cède à la tentation et sort: coup de théâtre elles sont en serviettes, malgré la galère dans laquelle les a mis Kamina, nos deux héros arrivent à rentrer dans la forteresse ennemie. On retrouve Yoko qui dit à Kamina que s'il voulait la voir nue il suffisait de demander (on y reviendra plus tard c'est important). Le méchant a piégé les serviettes des filles qu'il peut serré ou desserré pour leur faire mal. Kamina qui ne s'arrêtera donc jamais prend la télécommande et deuxième coup de théâtre, elles sont en maillot de bains. Le "super méchant" Viral arrive et avec une incroyable onde de choc, met tout le monde nu (on ne voit rien je vous rassure). On nous fait poiroter 15 minutes et au final, quand les filles sont nues on s'en fout complètement car l'ennemi est là et qu'on a plus le temps pour ça. Viral dira même au début de l'épisode 7 à tout le monde d'aller se rhabiller avant de se battre.
(Plusieurs épisodes plus tard, on retrouvera un nouveau cassage de classique avec le fameux "Beach épisode" ou c'est la fille avec le maillot de bain le moins révélateur qui est montré comme la plus belle)
Cet épisode est excellent car en plus d'être drôle est mené d'une main de maître, il nous fait passer des messages important comme: "l'objectification des femmes c'est pas ouf","Quand on est amoureux c'est normal de ressentir du désir charnel, même quand on est une femme","Le consentement c"est important" ou encore "Céder à ses pulsions ça n'aidera jamais, surtout en amour". Et dit comme ça ça peut paraître très chiant mais ça ne l'est pas dans l'épisode, car on ne va pas nous marteler que ce n'est pas bien, on va nous le prouver et ça c'est talentueux.
Le Fan service n'est pas qu'uniquement féminin, on retrouve souvent les hommes torse nu voir complètement avec un hamster pour les cacher. Et pourquoi pas, c'est bien de viser large comme publique, et ça se démarque des autres séries uniquement tourné homme.


Je rappelle que je spoile et que vous ne voulez pas être spoilé
Je vient de remarqué que j'ai parlé du fan service et du statut artistique de l’œuvre avant même de vous la présenter (bravo pour cette incroyable sens des priorités Lyo), étant donné qu'on est déjà à 100 lignes de critiques, il serait peut être temps d'en parler
Tengen Toppa Gurren Lagann nous narre donc l'histoire de Kamina et Simon qui après avoir vécu toute leur vie dans un bâtiment sous terre qui, après avoir trouvé un mystérieux robot en forme de tête et la clef pour le démarrer, découvre la surface grâce à l'arriver d'un robot géant destructeur et de la jolie Yoko, venue pour les aider à se débarrasser de leur ôte indésirable. Ils apprendront alors que la planète est dirigé par les homme bêtes qui on assouvis l'humanité grâce au Roi Spiral. Nos 3 compères décident donc de partir défier le roi démon accompagnés de leurs amis croisés durant leur périple pour reconquérir la Terre. Mais ils découvriront rapidement que le combat dans lequel ils se sont lancés dépasse les limites Terrestres...
Déjà reparlons de l'univers qui est juste incroyable. On en sait finalement pas grand chose et au fond on s'en fiche un peu car le moindre détail qu'on daigne nous donner nous remplis d'émotion et augmente la pression sur nos héros, il est aussi drôle de constater qu'avec un si grand univers on retrouve finalement une terre monochrome avec très très peu de verdure mais qui est révélatrice des combats passés. Dans la même veine on a des décors qui aiment nous faire contempler de grands espaces avec beaucoup de détails mais toujours une vu vers le ciel, car il est là l'objectif. La mise en scène est juste folle. Kazuki Nakashima et Hiroyuki Imaishi savent mettre en scène l'action, appuyer sur les détails, mettre en avant le grandiose, les sentiments des personnages en bref faire de leur combat des événements immanquables. Et même dans les moments posés il gère en créant u**ne ambiance à la fois enfantine cartoon et tendue pour nous tenir en haleine**. Et l'animation j'en ai déjà parlé mais autant remettre une couche: Gurren Lagann, comme les autres œuvres d'Imaishi ne sont pas adaptables en live, car eux plus que tout le monde ont compris que l'animation était un support qui permettait de faire tout et n'importe quoi. Il apporte donc des mimiques, des plans qui auraient beaucoup trop chers, des cadrages infaisables et une ambition démesurée. Ça rejoint le coté absurde mais assumé qui est plus un cri de liberté qu'une véritable en vie de tout foutre en l'air tant le bordel est maitrisé à la perfection pour être crédible et cohérente par rapport au loi établie de cet univers.
La musique est aussi une bonne surprise avec l'opening, l'ending et le fameux Libera Me From Hell en transition (le fameux "RAW! RAW! Fight the Pawa !") qui sont directement devenus cultes. Les musiques couvrent bien l'action, l'amplifiant même par moment. L'apogée de cette force apparait évidemment à l'ultime combat ou le générique arrive sans prévenir et de façon tellement classe.
Et pour finir sur l'audio je tiens à dire que Gurren Lagann est l'un des rares animés à avoir une meilleur VF que la VO qui n'est absolument pas raccord. Bon déjà y a les voix de Wakfu, et j'adore Wakfu. Et je sais pas si c'est moi mais je ressent beaucoup plus de passion dans cette VF notamment la fin qui est tellement plus cool, j'ai vu les deux versions pour mon avis est claire, la VF explose la VO, franchement regardez le en VF


Au niveau des personnages on a bien évidemment Simon dont on pourrait presque comparer l'histoire à son passage à l'âge adulte. L'enfant timide mais rêveur va essayer d'évoluer en luttant "contre" ses sentiments et l'ombre et l'ombre de Kamina (on y reviendra plus tard). Kamina est une légende vivante de son univers. Il est bagarreur, téméraire et déterminé par la victoire. Il est le créateur de la brigade mais surtout son âme. Et même à sa mort il restera dans le cœur de tous ceux qui ont la volonté de se battre. J'adore le personnage de Yoko qui est un personnage de femme forte amoureuse, sexy et intéressante. Car oui aujourd'hui le statut de femme forte dans le cinéma actuelle se résume à "Saïtama avec des cheuveux et des seins" et c'est triste, on l'a rend invincible en la déshumanisant ce qui l'a rend détestable. Et c'est sans compter le fait qu'elle peut pas être amoureuse. Et bien avec Yoko c'est absolument pas ça, elle s'habille comme elle veut pour avoir des mouvements amples au combat et elle s'en fout de se que tu penses, si tu viens l'énerver elle te pète la gueule. Elle aime Kamina et ressent même du désir sexuel mais c'est pas ça qui va la rendre nunuche. Finalement Yoko c'est une bagarreuse avec des ambitions, des désirs des responsabilités et un sacré flingue, en clair un excellent personnage.
Je pourrais aussi parler des autres personnages mais cette critique est bien assez longue (Et on parlera de Rossiu plus tard) alors je dirai juste que malgré le faible temps d'écran de certains on s'attache directement à eux par leurs valeurs comme Boota qui a du mal à se placer vis à vis de Kamina ou par des effets comics de répétition comme le mec qui veut toujours tous faire péter ou le papy véritable runing gag. Ah et il y a un personnage transgenre, il est là et un peu cliché mais ça ne le définit pas, c'est un très bon personnage. D'habitude j'en ai strictement rien à faire des cotas mais avec le Hollywood qui fait de la com et se sent progressiste pour avoir mis des minorités dans ses films alors que ça n'apparait une fois et de matière tellement subtile que même les Russes ne verraient pas le problème, je vais pas vous mentir mais ça commence à être chiant vos conneries (j'pense notamment au dernier Pixar). Alors vu le contexte je pense qu'on peut souligné la réussite nipponne (même si dans la vraie vie y a encore du bouleau administratif à faire dans la péninsule).
Et en plus d'avoir des bons personnages, on dispose également d'excellentes interactions et relations entre eux. Fini l'amour sous entendu et les sentiments ambiguës, ici c'est simple. Yoko et Kamina s'aime, et Simon est amoureux de Yoko puis de Nina, un triangle amoureux certes, mais simple et déjà expliqué ce qui ne laisse aucunes places aux doutes. Et même en général nos héros s'aiment ouvertement, se marient et ont des gosses, ce qui donne un intérêt supplémentaire aux fan service. Ah et tant que j'y suis sur les personnages, c'est une excellente idée de donner un "visage" aux méchas, comme ça on peut accentuer les réactions des personnages sans faire uniquement des plans à la Iron Man, ce qui aurait entaché à la réalisation si sublime.


Et pourtant, malgré les apparences la thématique principale est bien plus sombre... Episode 8 il me semble, 2 épisodes après le coup de génie du fan service nos héros se décide à attaquer une forteresse ennemie. Tous les alliés sont là, cette bataille sera décisive. La bataille d'abord réussie par nos compère tourne cour une fois que Viral et le généraux adverse prennent place dans la bataille. Le généraux bien plus fort massacre Gurren Lagann, arrivant même à atteindre Kamina, le blessant sérieusement. Simon commence à abandonner mais Kamina l'encourage comme toujours avec cette phrase devenue culte "Si tu ne crois pas en toi, croit en moi qui croit en toi" Simon comme à son habitude reprend confiance en lui est détruit ses adversaires, volant ainsi la victoire. Et pourtant Kamina ne saute pas de joie, le temps pour Simon s'arrête lorsqu'il comprend que son mentor et modèle, devenu son frère de combat s’éteint dans une dernière action héroïque.
Ce n'est pas que le mentor d'un môme fragile et l'amour une jolie fille que l'on perd, c'est tout l'esprit de la brigade, l'ambition de vaincre, l'espoir de l'humanité qui vacillent. C'est à ce moment là que l'on comprend que l'on a pas affaire avec une simple série de mécha mais avec une grande œuvre artistique.
Tout le reste de la saison sera grandement impactée par cette perte, si bien qu'au delà du combat de l'humanité pour retrouver sa liberté, on va être scotché devant le combat de Simon contre lui même pour surmonter son deuil. Surtout qu'on a tué le personnage principal au bout de 8 épisodes sans trop nous préparer nous spectateur à une telle perte, ce qui laisse le sort de nos héros dans l'incertitude la plus totale, et c'est Brillant. C'est également une excellente idée de mettre Rossiu dans le Gurren dans la suite de la saison car nous comme Simon allons forcément ressentir un manque; on va voir Simon seul, sauf qu'il n'est pas seul, Rossiu et tous les membres de la Brigade sont là pour le soutenir. La présence du jeune homme à la place de Kamina est également très intéressantes vis à vis de leurs relations dans la saison 2.
Même si Simon arrivera à vaincre son chagrin à la fin de la saison 1, la mort reste omniprésente dans la deuxième. D'ailleurs le début de la saison 2 qui, bien que moins mouvementée que sa fin et celle de la saison 1 va permettre de se poser un peu plus pour soulever certains sujets de sociétés ou de développement de personnages. Elle se passe quelques années plus tard, pour rester dans le passage à l'âge adulte de Simon, donner de nouveaux enjeux avec un nouveau décors, mais surtout pour montrer que c'est un combat qui ne finira pas, il est de tous lieux et de toutes époques. Et c'est là qu'il est important de parler de Rossiu, la Némésis de Simon, ce qu'il serait devenu sans l'aide de Kamina. Lui qui s'emprisonnait avec la religion se retrouve à nouveau prisonnier par la loi qu'il a lui même crée. Il va plus tenter de sauver les meubles que de se battre, et même si ses attentions sont louables, cela va le conduire à se comporter comme une véritable ordure notamment en condamnant son frère d'arme et sauveur pour garder la face devant le peuple. Après que ses choix l'ait conduit à abandonner son peuple mais aussi vers une défaite inévitable, empêché de justesse par Simon et Gurren Lagann. Il va se rendre compte de ses erreurs mais son coté défaitiste ayant pris le dessus, il va décider de se suicider dans le lieu ou on l'a enfermé, dans cette fameuse grotte. Mais arrivé la bas il retrouve son maître religieux qui lui apprend qu'il ne connaissait rien aux textes sacrés, que même lui ne savait pas lire. Outre le fait que ce soit une sacrée attaque au religion réelle, Rossiu va aussi se rendre compte que la foi est importante, mais qu'elle ne doit pas poser de limites. L'arrivée de sa future femme et Simon le convainc de revenir car ils lui font comprendre deux choses: on ne peut pas se permettre d'abandonné pour une défaite, tant qu'on est vivant on se bat. et le tant répété "l'amour c'est gagner la guerre sans commencer la guerre". Par cette tram narrative et sa fonction "d'anti Simon", Rossiu arrive donc à se positionner comme un des meilleurs personnages de la série avec le meilleur développement de personnage outre Simon. Contrairement à Yoko qui même si délivrant des messages forts, est beaucoup plus anecdotique dans cette seconde saison, sa quintessence ayant lieu à la fin de la saison 1.
En voyant cette deuxième saison, beaucoup on pensé qu'il y avait une réelle critique politique alors que pas tant que ça. La série tend plus à nous montrer que l'opulence, la haine sans raison et l'égoïsme condamne tout être et société, qu'il soit dans le camps des "Gentil" ou celui des "méchants"



Cette seconde saison à un message d'espoir fort très bien introduit: "Si on a la volonté d’accomplir ses rêve, l'appuie de la raison et des amis pour nous soutenir, on ne peut que vaincre l'adversité"



Bon on va parler des derniers épisodes. Déjà le fait que ce soit dans l'espace va sans rappeler la célèbre phrase "transpercé les cieux", tout comme le début de la série, ils ont transpercé les cieux (le toit de leur grotte) pour se libérer de leurs chaines et attaquer ceux qui tentent d'attaquer leurs rêves dans leur propre milieux. Je tire également mon chapeau bas au fait qu'ils aient réussit à rendre le duos Simon/Nina attachant alors qu'on n'appuie pas vraiment dessus, mais on a envie qu'ils se retrouvent se marient.


Mais pour l'instant l'heure est au combat. Malgré une grande confiance en eux nos héros se font prendre de revers et on comprend instinctivement que le combat va être grandiose notamment avec les explosions beaucoup plus réalistes. Et comme pour le fameux épisode 8, le combat est rude et on fait face à plusieurs morts bouleversantes. Je ne reviendrais pas sur toutes car cette critique est déjà bien assez longue mais on va parler rapidement sur celle des deux frères. Ils se sacrifient pour protéger la jeunesse, car oui, aussi important que nos idéaux il faut se battre pour un monde plus beau et plus juste pour nos enfants, ceux qu'il faut protéger et ceux qui se battrons pour nous plus tard.
Après un adieu avec Kamina ou Simon nous fait comprendre que tant qu'il y a un espoir, il se bat avec lui dans son cœur on accède à la fusion suprême qui après beaucoup de noms compliqué s'appelle juste Gurren Lagann ce qui est non seulement un retour au sources mais aussi un contre pied au shōnen qui vont toujours plus loin dans les noms. On retrouve également cette idée dans la manière dont ils tuent ennemie en passant d'un robot de plus en plus petit jusqu'à la tête des débuts.
Pour parler brièvement de l'enemie c'est une forme d'homme noir meurtrie par la haine, forme très divine en soit. On le comprend également avec la phrase "Nous n'avons pas besoin de comprendre, savoir nous suffit" ou on voit bien que malgré son aspect divin, ce "dieu" ne possède aucunes compassion ni ambitions si ce n'est celle de détruire nos héros. La révélation de la destruction du monde par le peuple spirale sert quant à elle de troubler le spectateur pour lui faire nuancer son propos. Mais avec la forme spirale des galaxies on en vient à se demander si le monde n'est pas fait pour se détruire et se renaître dans un cycle infini et que ce mode de pensé anti-spirale n'est pas plus destructeur que les peuples spirales eux même.


J'ai gardé le meilleur pour la fin avec les scènes de combats qui sont juste parfaites. Rythmées, émotinellement prenantes, humaines mais surtout démeusurées. On en revient à l'idée de on fait ce qu'on veut avec nos dessin. ILS SE BATTENT SUR UNE PUTAIN DE GALAXIE ET LE COMBAT EST VISIBLE DEPUIS LA TERRE, QU'EST-CE QUE VOUS DEMANDEZ DE PLUS MERDE


Mais il faut bien conclure ce monument alors après cette victoire de tous les records. Nos Héros reviennent et Nina et Simon ont juste le temps de se marier avant que celle ci meurt, gangrénée par les anti spiraes. Le parrallèle avec la mort de Kamina est la, mais notre héros à grandis et accepte les choses, non sans une certaine tristesse. Simon va prendre finalement le même chemin que Yoko en donnant les clef à la jeunnesse et en partant, son rôle étant terminé


Et comprenez-vous bien que je n'ai fait la que de gratter la peau de la pomme de ce qu'est Gurren Lagann (Je sais que cette expression existe pas mais il est tard, je mange une pomme et cette critique fait plus de 200 lignes alors lâchez moi la grappe). Car Tengen Toppa Gurren Lagann, c'est une œuvre légendaire ayant fait passer Hiroyuki Imaishi, Nishigori Atsushi et Kazuki Nakashima de simple animateur à Monument de l'art en seulement 27 épisodes x 25 minutes. Gurren Lagann c'est celui qui a posé les bases du Shōnen moderne, LA référence des animes méchas (faisant passer Evangelion pour une fête de fin d'année) et la preuve d'une véritable force des animés originaux. Mais Gurren Lagann c'est bien plus que ça, c'est un message d'espoir aux rêveurs, à ceux qui veulent créer, à ceux qui veulent côtoyer la démesure au point de flirter avec les cieux. Cette critique est colossale et je ne pense pas que j'aurais pu la finir sans cet esprit de la brigade qui me pousse à vous en dire plus, à vous partager mon avis sur cette œuvre réussie en tout point.



Tengen Toppa Gurren Lagann c'est bien plus que ça, c'est l'allégorie de la volonté de créer et une preuve indéniable du génie humain. Gurren Lagann n'a pas juste transpercé les cieux, il est allé bien plus haut




Même si nous sommes piégés par la fatalité, les rêves que nous portons
nous nous ouvrirons la voie même si l'univers entier nous fait
obstacle. C'est notre sang bouillonnant qui façonnera notre destin
même à travers le temps et l'espace. NOUS NOUS FRAYERONS NOTRE PROPRE
CHEMIN ET DECIMERONS TOUS CEUX QUI S'OPPOSE A NOUS, A L'ASSAUT DU
FIRMAMENT!!!!!!!!



GURREN LAGANN!!!!!! POUR QUI AU JUSTE VOUS NOUS PRENEZ!!!!


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le 7 mai 2020

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Lordlyonor

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