Une si belle affiche pour une série originale mais trop dans la surenchère

Le pilote faisait peur, déjà. Bien sûr, on n'enlèvera pas toute l'audace du cinéma coréen qui est foisonnant et l'un des rares à OSER. L'audace coréenne est de nous jeter ses trois grosses peluches bien énervées qui détruisent tout "pêcheur" sur leur passage et nous gratifient de belles scènes grand-guignolesques comme le cinéma coréen sait les faire. Jusqu'à la découverte de la supercherie. Bref ! L'idée était plutôt bonne. Le "virus" grimpant était bien pensé aussi. J'ai bien ri dans l'explosion et beaucoup moins dans le reste qui m'a paru très cheap et avec une sorte de distanciation étrange. Ca prend certes un peu plus de poids au fil des épisodes, mais le jeu est trop aléatoire et la surenchère nuit au concept proposé. Le versant biblique comme il est présenté est ringardisé et porté au départ par un acteur d'une neutralité déconcertante. Manque cruel d'expression pour l'ensemble de la distribution ou alors l'inverse, sans mesure. A part Jeong Min Park, le reste est très moyen. Si certaines idées sont intéressantes, l'ensemble est mal exploité et peine à vraiment embarquer. Enfin, Hellbound est très loin des productions coréennes récentes beaucoup mieux léchées visuellement.