Le jazz, c'est bien une fois sur deux. Ben, ça aussi.
Une perspective intéressante qui change du SuperGentil qui veut coincer des SuperMéchants. On a un SuperRoux torturé qui joue sur l'ambivalence en permanence (même si beaucoup d'effets tombent à l'eau une fois le stress passé), à tel point qu'on ne sait toujours pas dans quelle case le ranger. SuperBlonde est super tarée et relativement insupportable à regarder (trop de moues, de papillonnage de yeux...) mais on s'habitue.
La non intrigue amoureuse est plutôt inutile mais évidemment obligatoire pour que l'histoire tienne debout. Hormis le générique qui donne envie de s'éclater les tympans et les yeux d'un même coup de crayon HB, ça se laisse regarder, et on en arrive même à imaginer comment on sortirait après 8 ans passés dans un trou en Irak.