Je ne comparerai point.

Me voilà à l'assaut de Kingdom, qui me paraissait déjà sympa sur le papier, et encouragée par la note sens critique, souvent d'un haut degré de fiabilité pour moi.
Je n'aime pas les comparaisons, donc je n'en ferai pas, surtout pour cette série là, qui a mon avis mérite qu'on l'aborde aussi neutre que le goût du tofu.
Nous voilà donc avec une histoire de contamination, plutôt bien menée, qui nous interloque dès les premières minutes mais surtout pendant les dernières minutes du 1er épisode. Histoire qu'on ait envie de voir la suite. Et ça marche, on a envie.
Autour de cette contamination, une histoire de guerre des pouvoirs entre la belle famille du roi et le fils du roi, le prince héritier.
C'est cette histoire, liée avec assez d'intelligence à l'apparition du virus, qui donne toute sa force à la série. Car elle est intéressante. Le travail des personnages est au final assez manichéen , la méchante belle famille avide de pouvoir et le prince qui mérite d'accéder au trône. Mais j'ai aimé détester la reine et son père et les insulter derrière mon écran. Ça fait partie du délire.
Car oui, le jeu d'acteur coréen, ça reste un délire. C'est différent. Ça va vite dans l'exagération des mimiques, des traits de caractère. Mais ça a du charme. Regardez bien les figurants, ou personnages secondaires, y'a vraiment moyen de se taper des barres face à leurs réactions.
Que dire à part ça ? Rien de neuf côté zombie, ils sont bien cons, comme le veut la tradition.
Les effets sont chouettes, l'intrigue tient en haleine. Si le zombie coréen sur fonds d'impérialisme vous fait de l'oeil, foncez.