La Casa de Papel par Daigo05

Finalement, je propose également ma critique car je ne m'y retrouve pas tellement dans les vôtres.
Il faut savoir que je suis très sévère avec les séries policières, et les films policiers. Je trouve ça insupportable de toujours mettre des flics partout. J'avais eu du mal avec Dexter, moins de mal avec Breaking Bad, mais ici j'ai tout de même l'impression de retrouver le feuilleton TF1/M6 du mardi après-midi.
Et ce n'est pas les personnages qui vont me donner tort. L'héroïne émo-sexy qui se fait lyncher par Moscou ^^ honnêtement ce lynchage m'a fait plaisir. Oui, tu es une égoïste avec ta saleté de Carpe Diem. En plus, quand elle s'est fait des couettes, elle a dit qu'elle était coiffée "à la mode manga"...

Les personnages sont tous très très clichés et déjà vus et revus. L'inspectrice dont le sens de la vie consiste à essayer de concilier vie familiale et vie professionnelle, tout en dénonçant le sexisme ambiant à son travail.

Un personnage vraiment cliché c'est aussi le lycéen qui prend une photo d'Alison Parker, en lui dénudant le sein au préalable. Honnêtement... c'est quoi son délire à lui ? En fait, cette série essaye de mixer toutes sortes de genres de séries télévisées, et ça vous l'avez tous bien compris, mais du coup c'est traité toujours de manière superficielle. Et en plus, le modèle de base est mauvais. Séries télé américaines ? Je croyais que le côté espagnol allait apporter quelque chose, une vision du monde différente, mais non. Il y a bien une réplique qui dénonce les injections de liquidité mais elle est vite oubliée et on passe vite à la suite.

Je voudrais enfin ajouter un élément indicateur qu'on se trouve dans une mauvaise série : les sons de téléphone des années 80 quand ils sont dans la tente avec les flics. Et aussi, quand Rio bloque la porte avec son ordinateur, on voit une barre de chargement. Donc déjà pourquoi une barre de chargement ? Mais surtout le gars peut pas s'empêcher de taper du code pendant que ça charge. Ah bah oui vachement utile des lignes de code.

Mention spéciale à Oslo, le gars qui fait partie des braqueurs, sans même être dans les personnages principaux.