Pour tout vous dire, j’attendais énormément de cette série et à trop en vouloir, on est toujours quelque peu déçu. Je vais donc commencer par les points négatifs, la série étant très portée sur les choses néfastes des orphelins… Premièrement, l’intervention incessante de l’auteur, Lemony Snicket, plombe littéralement le rythme de la série et elles sont clairement mal venues. Deuxièmement, le personnage d’Olaf (punaise, à chaque fois que j’écris ce nom je pense au bonhomme de neige…) et son interprète Neil Harris n’arrive pas à nous ôter de la tête la performance magnifique et grandiose de Jim Carrey. Inimitable n’est ce pas? Troisièmement, Mr. Poe est agaçant et je n’arrive toujours pas à m’habituer à son personnage. De plus, il est le seul personnage que je n’avais pas représenté comme tel dans mon imagination et cela m’a irrité. Pour finir sur ces points négatifs, le côté théâtral est ici trop accentué et cela devient lassant… Surtout que les personnages secondaires sont très mal mis en avant.
En revanche, j’ai tout de même trouvé certains points positifs à cette série. Tout d’abord, le générique. Celui-ci excelle dans son rythme et sa forme. Chaque épisode a le droit à un générique propre et cela nous donne une approche différente de l’épisode que l’on va visionner. D’ailleurs, la similitude entre les livres et la série est très troublante. Le réalisateur à fait une très belle retranscription sur écran et chaque livre possède son épisode diffuser en deux épisodes. Ensuite, les enfants sont très ressemblants au film mais également à la série de livre. J’ai adoré me remémorer certains passages (malgré que l’on apprend que Prunille s’appelle dans la VO, Sunny!). Parlons maintenant des décors. Ils sont sublimes et le travail sur chacun d’eux est très minutieux. Les couleurs utilisés sont très froides et très sombre, tout comme le malheur des Baudelaire. De plus, n’oublions pas que le jour de diffusion a été le vendredi 13 janvier.. Coïncidence? Je ne pense pas.