Quelle ambiance, quelle classe. Tout y est, même la musique.
Voici celle de la saison 1 à se mettre sous la dent (en attendant la suite) :
Playlist Endeavour.
"Les enquêtes de Morse" (Endeavour en anglais), débutée en 2012, est une préquelle de la série : "Inspecteur Morse" basées sur les romans de Colin Dexter et qui fût diffusée de 1987 à 2000. A noter qu'il existe également une suite à cette série débutée en 2006 pour 9 saisons : "Inspecteur Lewis" (Lewis en anglais).
La série policière déroule des enquêtes dans la région d'Oxford dans les années cinquante. Nous y suivons plus particulièrement l'ascension d'un jeune agent de police, Endeavour Morse, qui se démarque de ses collègues par sa culture classique et ses contacts dans le gratin intellectuel d'Oxford où il fût un étudiant promis à un bel avenir si ce n'est ses origines modestes qui l'ont probablement contraint à choisir une voie plus sûre.
Son érudition, sa curiosité et son intelligence vont lui permettre de jouer un rôle décisif dans plusieurs affaires et ce malgré une intégration difficile parmi ses collègues d'une instruction moindre et d'une culture plus populaire.
Nous le suivons au volant de la jaguar MkII de son boss, le truculent old school Thursday, surtout dans les méandres de la bonne société oxfordienne, la noblesse de campagne et quelques coins sombres du Oxford canaille un peu moins convaincants.
Des enquêtes bien troussées et une ambiance travaillée qui nous emmènent peut-être dans une Angleterre plus fantasmée que réelle mais superbement composée et crédibles.
Cette série reprend un peu les codes de : "Lewis" qui inversait les rôles de la série originale où Morse (d'âge mûr) était l'érudit blasé assisté d'un jeune fougueux un peu maladroit du nom de Lewis. Ce dernier lui succède donc à la tête de sa propre série, secondé par un jeune inspecteur, James Hathaway, un peu à l'image d'un Morse modernisé.
Les enquêtes de Morse, de ces 3 séries dérivées des romans de Colin Dexter, est surement la plus aboutie visuellement, même si la série mère garde un charme certain. La deuxième, "Inspecteur Lewis", se laisse agréablement regarder.