Une île. Un cadavre exquis.
Des individus que rien ne semble relier se crashent sur une île.
Commence un puzzle, un cadavre exquis, qui va entraîner le spectateur vers...
ah non, en fait, le spectateur n'est entraîné nulle part. On lui présente des évènements avec des explications aussi incohérentes les unes que les autres. Au final, le puzzle restera incomplet et le cadavre trop piqué par les vers pour dégager une quelconque saveur. Les chiffres magiques, l'interrupteur, la fumée noire, le retour sur l'île... On suit la série pour ses personnages (dont certains sont assez complexes) et on se perd en interprétations, pendant que les scénaristes se frottent les mains en voyant les dollars tomber du ciel.
Lost a sans doute été écrit par les plus beaux charlatans de la décennie.