Macross Frontier par MrBungle

En commençant Macross Frontier, je savais qu'il s'agissait d'un manga où deux chanteuses allaient avoir un rôle prépondérant. Ce que je ne savais pas, c'est qu'on allait me gaver de J-Pop de bas étage pendant plus de 20 épisodes.
La série est plutôt bien animée et les combats assez chouettes, mais... quelle musique de merde! Sérieusement, ils n'avaient rien de mieux pour des combats? Rien d'épique, juste moi qui baisse le volume.
Les personnages sont stéréotypés au possible, mais ce qui m'a fait pleurer des larmes de sang, ce sont les deux héroïnes. L'une, Sheryl, est une starlette égocentrique qui pense que tout lui est dû, et l'autre, Ranka, est une jeune fille complètement paumée qui connaît une chanson qui pourrait sauver la Galaxie!!1
Comme par hasard, elles aiment toutes les deux un beau militaire, Alto, qui n'arrive pas à choisir entre les deux. Alto mon pote, si j'étais toi, je leur tirerais une balle à toutes les deux, tu ne t'en porterais que mieux!
Ce n'est pas le scénario qui sauve Macross Frontier : fade, classique, rebondissements prévisibles (allez, qui ne s'attendait pas à ce que Ranka Lee soit celle qui ramènerait la paix dans la Galaxie grâce à sa chanson à la noix?).
J'ai eu besoin de beaucoup d'endurance pour me traîner jusqu'au bout de cette série. Il y a néanmoins eu de chouettes scènes qui m'ont donné la force de continuer alors que j'étais sur le point d'abandonner.

Cette série (et son OST) a été extrêmement bien reçue au Japon, notamment parce que c'était le 25e anniversaire de Macross, et cela prouve une fois de plus que les japonais sont capables du meilleur comme du pire. A éviter comme la peste si vous faites facilement une overdose de J-Pop ou si vous n'écoutez que de la musique indé obscure. Là où Macross Frontier récupère des points, c'est au niveau de Ranka qui est kawaii, l'animation, et les mechas.

Pour ceux qui se demandent pourquoi la note est passée de 6 à 4, c'est parce qu'en écrivant cette critique toute mes vieilles blessures se sont rouvertes.

PS : d'ailleurs, au bout de tous ces épisodes, je ne sais TOUJOURS pas ce que veut dire deculture. Jamais expliqué, je suppose que ça coule de source et que je suis trop con.