Les séries de super-héros ne sont pas trop mon dada, mais au vu de l’engouement qu'a suscité The Punisher lors de sa sortie (de la première saison), je me suis laissé tenter par ce personnage bourrin sans foi, ni loi, mais avec un sacré code d'honneur.
Bon, la première saison m'a agréablement surprise : on y découvre un Frank Castle méchant, bestial qui détruit tout sur son passage. Sa haine viscérale vient du fait que
sa femme et ses enfants furent assassinés plus tôt par son "frère" d'armée Billy.
C'est d'ailleurs l'un des points négatifs de la série : on insiste beaucoup trop sur cela. Des flashbacks à la mord-moi-le-nœud sont présents toutes les deux scènes et au bout d'un moment, cela fait trop.
J'ai commencé la seconde saison avec la certaine conviction que cela allait être bâclé et mal ficelé. Et bien c'est peu dire. On a décidé de surfer sur la vague du Punisher alors qu'il aurait fallu s'arrêter à la première saison.
Un revirement de situation ridicule est la clé de voûte du scénario de la seconde saison...
Billy n'est finalement pas mort. Il a quelques petites cicatrices sur la gueule alors qu'à la fin de la saison 1, Frank a pris son visage pour une éponge contre un miroir brisé. Et, une ado débarquée de nulle part apporte son lot de problèmes à Frank... Mais oui, mais oui, à cause d'une photo d'un sénateur qui embrasse un autre homme, sur fond de chantage.
Bref : ridicule.
C'est vraiment dommage, c'était bien parti, mais, comme souvent, on finit par gâcher les bonnes choses à vouloir les faire durer sur la longueur.