Absurde, enfantin et poétique

Nichijou est une animé comique a l’humour typiquement japonais. Encore plus absurde que Saiki, je n’ai trouvé qu’une phrase pour résumer ce que je pense de cette série : un animé qui met les moyens pour animer ses conneries. Parce que visuellement, c’est très, très, très beau et fou.
Nichijou raconte la vie quotidienne de trois lycéennes dans leur vie scolaire, et d’une fille robot qui doit s’occuper de sa créatrice, une enfant brillante mais capricieuse et blagueuse. Deux histoires en parallèle qui se rejoignent dans la deuxième partie de l’animé (ça n’est pas vraiment un spoiler), mais elles sont le centre d’une immense galerie de personnages. Parce que l’humour de Nichijou repose sur ses dizaines de personnages, balancés dans des séries de saynètes qui n’ont souvent ni queue ni tête. Et pourtant, il y a une ambiance mélancolique, agréable et estival. Parfois, c’est tellement japonais que j’en suis rester bête. L’humour est parfois très dur a cerner, il faut chercher pour comprendre ou est la blague. C’est souvent très drôle, notamment avec le combat cerf/proviseur, le royaume du vaisseau ou encore les conneries de Mio et Yuuko. Mais parfois, ça perd le spectateur dans son aspect imprévisible et indescriptible.
L’animation est impressionnante, c’est tout. Visuellement, pour une comédie, c’est incroyablement beau, on a une impression de réalisme bluffant. Je ne sais pas comment ils ont fait, en particulier pour les petites scènes de transition entre chaque histoire qui sont un moment de poésie visuel qui détend sur son canapé. Et quand l’action s’emballe, ça devient aussi spectaculaire qu’un One-Punch Man (en moins over the top, évidemment). Au niveau visuel, tout est parfait. C’est au-dessus du genre comique… mis à part une autre, plus récente.
Nichijou est une comédie à ne pas louper. C’est un spectacle qui régale les yeux, et qui fait travailler les zygomatiques. Pas tout le temps, certes, mais ç’est réussi. Nichijou est assez indescriptible pour valoir le coup d’être regardé, même si on n’aime pas trop les comédies.