Mieux vaut avoir vu a série avant de lire.
Lassée par un après midi à éplucher tous les sites d'emplois à ma connaissance et par l'attente vaine de réponses des entreprises auxquelles j'ai déjà postulé, j'ai pensé, je ne sais pour qu'elle raison, à l'épisode « the fight » de la 3ème saison. Un baba booey plus tard, c'est ainsi que je me suis relancée dans un deuxième visionnage de Parks & Rec. En effet, il m'était impossible, même après un seul épisode de quitter Leslie Knope et ses collègues. J'ai donc continué à partir de cet épisode, fini la série et repris à la deuxième saison.
Pourquoi faire l'impasse sur la première saison ? Pas parce que je ne l'aime pas, mais car à mon sens elle propose une toute autre version de Leslie Knope et du service des parcs et loisirs que le reste de la série. Pas que cette autre interprétation soit moins bien, je pense que pour que l'on s'attache à une série comique on a besoin d'un temps d'adaptation et 6 épisodes c'est bien peu pour juger.
De plus, lors de mon premier visionnage, le portrait de Leslie et de ses collègues qui avait été tracé lors de la première saison m'avait gêné à apprécier à sa juste valeur la saison 2 qui voyait une Leslie Knope dont le caractère se transformait s'étoffait et s'adoucissait au fur et à mesure des épisodes afin de devenir la Leslie qui mériterait des lettres de noblesse.
Si Parks and Récreation à sa place dans mon cœur, ce n'est pas seulement à cause de son humour. Évidemment elle me fait rire, et c'est bien parce que je trouve « The Fight » hilarant que j'ai recommencé par là. Ce qui la rend si particulière à mes yeux, c'est son coté si choupi. Elle a se côté très chaleureux, généreux, réconfortant que je retrouve également chez Gilmore Girls. Alors que dans la vie je suis plutôt sarcastique, cynique, … j'apprécie de me faire cueillir par des séries profondément gentilles. Tout n'est pas rose à Pawnee, à commencer par ses citoyens qui ont l'air d'en tenir une sacrée couche, mais emportés par la folie douce de Leslie on se laisse enfermer avec ses collègues dans cette bulle de gentillesse, percée à de rares occasions mais jamais bien longtemps. Au cœur de ce monde des Bisounours dans le pays des Télétubbies (le pays des Télétubbies est le dernier endroit sur terre où je pourrais vivre), il y a le couple le plus pitchoune de l'histoire des séries télé : Leslie et Ben. Je sais que cette opinion peut faire polémique, que certains jugent Ben comme étant un très mauvais ajout à la série, bla bla bla. Appelez moi cucul, je m'en moque et je l'assume : j'aime d'amour ce couple. Pourquoi ? Déjà parce que ça change des coups de foudres, ou des taré(e)s qui font des fixettes sorties d'on ne sait pas où et qui se déclarent leur flamme au second rendez-vous. Ici, on a 2 personnes qui apprennent à se connaître, qui développement des sentiments l'un pour l'autre, qui s'ajustent, qui font mutuellement des sacrifices..., en bref une belle relation équilibrée sublimée par Amy Poehler et Adam Scott qui jouent leur rôle avec sincérité.
Critiquer Parcs & Rec et ne faire que mentionner son humour c'est un peu osé, mais en même temps ça a été fait maintes et maintes fois. Ce ne serait pas original de dire que les punchlines de Ron sont à tomber, que ses Tammy sont horriblement géniales, que April, que les habitants de Pawnee sont des doux dingues et qu'ils sont à mourir de rire (Jean Ralphio, Mona Lisa, Joan Calamazzo, Perd Harpley, Orin …), que oui on devrait pouvoir dire fart attack et que je suis triste qu'en français on ne puisse pas faire un si beau jeu de mots, que oser faire marcher un chien à 3 pattes sur de la glace c'est quelque chose, que threat yo' self, que les men's rights is nothing, que l'aigle avait l'air de mourir de faim, que Baba booey...
PS: Prise, après avoir fini Parcs & Rec d'une Scottmania aigüe et ne pouvant me contenter des montages de fans sur Youtube, je me suis lancée dans sa sériegraphie et filmographie. Si vous êtes atteint du même mal et que ce n'est pas déjà fait, je ne saurais que vous conseiller la trop courte « Party Down », « Tell me you love me » et « The Greatest event in television history » pour les séries et The Vicious Kind, Lovely still et Overnight.