Jamais un animé ne vous aura pris au dépourvu comme Puella Magi Madoka Magica l'a fait. Rarement il m'a été donné de voir un animé aussi tordu.
J'entend par là qu'il est carrément vicieux, cet animé. Désillusion, cruauté, compétition, et pervertie sont au rendez vous dans un cocktail détonent ou l'horreur et les différents drames qui frappent nos héroïnes sont tout simplement a tomber. On se demande parfois si les auteurs de Puella Magi ne sont pas aussi tordus que Kyubei (la créature a l'origine de toute cette pagaille) pour nous avoir pondu un scénario aussi dérangeant. Qui plus est, les graphismes et la bande son ne sont pas là pour faire passer la pilule. Bien que l'opening soit assez léger, la B.O en générale est tout aussi malsaine que les graphismes. Le chara design des héroïnes est très très mignon, et contraste très bien avec l'architecture plutôt spéciale des entres de sorcières, les créatures qu'affrontent nos magicals girls. Tous droits sortis de l'esprit dérangé d'un artiste qui toucherait le fond, ou d'un enfant en plein cauchemars, les adversaires des Puella magi sont aussi redoutables qu'effrayants. Les différents rebondissements au cours de ces 12 épisodes ne sont pas en reste, et ne font que ranimer lors de très courtes baisses de régime un scénario plus complexe qu'il n'y paraît pour un final tonitruant, émouvant, et qui ne dénature aucunement le côté dramatique de l'oeuvre.
Attention, si vous commencez a regarder cet animé, préparez la corde et le tabouret. Il ne vous laissera aucun répit, et vous tortureras jusqu’à la dernière seconde, tout autant que les héroïnes. A ne pas mettre entre toutes les mains.