J'ai eu la chance de pouvoir visionner le dernier épisode de la série et de fait tous les autres épisodes dans un format long et non découpé en épisodes.
À mon avis, la série prend véritablement son sens dans ce format-là, même si j'ai tout de même apprécié la série dans son format série.
J’ai pas envie de faire comme certains autres critiques, sans doute professionnels, qui ont jugé cette œuvre au même titre qu’un film ou qu’une série professionnelle. Il ne faut pas oublier que Relationship est une série tout petit budget, réalisée par une équipe d’amateurs ou en tout cas de « semi-professionnels ».
Cependant, au niveau qualitatif, il n’y a aucune différence avec une grosse production, je dirais même que d’une manière générale on est au-dessus. Le scénario n’est pas des plus original, mais bordel, qu’est-ce qu’on s’en fout ! Les acteurs sont parfaits, les dialogues aussi, enfin un film où les dialogues sonnent vrais. Moi j’en ai rien à faire de « cinématographier la réalité », au contraire, je ne me sentirai jamais proche de personnages qui parlent un français ultra littéraire. Relationship parle de la réalité, il convient donc d’utiliser les mots et le phrasé de la réalité.
On atteindrait presque la perfection, cependant quelques petites « fautes » techniques m’ont un peu sorti du film, d’où mon 9/10, rien de bien grave ceci dit.
Ce que j’ai le plus apprécié, et que j’avais déjà remarqué dans les précédentes vidéos de Timothée Hochet, est sa capacité à transmettre des émotions par l’image. Sa réalisation, grâce à la proximité avec les personnages, mais aussi grâce aux métaphores, permet de transmettre des émotions aux spectateurs sans vraiment user des artifices habituels des comédies romantiques.
Voilà, pour moi Relationship a été une grosse claque, impressionnant de maîtrise pour quelqu’un qui débute (enfin pas vraiment, mais disons dans ce type de vidéos), et qui a pris de gros risques en tentant cette aventure. Le pari est gagné, haut la main.
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