Quand South Park rencontre la physique quantique

Des animés occidentaux bien cyniques, on en fait aujourd'hui à la pelle, chacun se déroulant dans un univers bien particulier. Pour ma part, j'ai toujours un peu de mal avec l'animation sous cette forme mais Rick and Morty m'a vraiment réconciliée avec le genre.

Il n'y a pas vraiment de fil rouge dans la série, on suit juste une famille dont le grand-père Rick est un génie alcoolique aux flatulences constantes. Il entraîne toute sa petite tribu et surtout Morty dans des aventures rocambolesques dans les confins de l'univers. Un peu comme dans tous les animés du genre, tout cela sert une petite morale plus ou moins explicite... ou pas. L'amateur de pop culture trouvera toujours une inspiration pour chaque épisode comme The Purge, Mad Max ou encore Les Marches du Pouvoir. L'écriture est vraiment un point fort de la série qui regorge d'une répartie toute scientifique difficilement compréhensible pour les néophytes de la langue anglophone.

Il me faut absolument parler des visuels et de l'animation qui sont le point névralgique de la série. C'est beau, dégueulasse, barré, cynique malgré une certaine simplicité trompeuse. L'utilisation de la 3D est parfaite et apporte vraiment un plus assez discret mais efficace. Mention spéciale pour l'épisode sur la physique quantique et les multivers qui est absolument génial et créatif.

Et la bande son... Cette bande son qui va du piano presque classique au rap. Taper sur Youtube "Goodbye Moonmen" et je me passerais alors de plus d'explication sur le phénomène Rick & Morty.