Nosferatu

Quand j'étais petit, j'adorais les vampires, même que je me déguisais en vampire pour Halloween, les fausses dents doivent encore trainer quelque part. Un anime sur des vampires, c'est forcément la classe.

L'histoire est très bien ficelée et même si il est facile de prévoir comment les choses vont évoluer, elle est suffisamment bien pensée pour qu'on la suive avec intérêt. Néanmoins, les cinq-six premiers épisodes nous servent une "vie scolaire" pas très intéressante et on a également un peu trop de deus ex machina et autres trucs pas très cohérents qui ont tendance à nous sortir de l'histoire (suffisamment fréquent pour qu'on le remarque). Les seuls personnages que je retiendrai sont Yû et Mikaël, aucun autre n'est vraiment marquant et surtout, l'accent est mis sur la relation entre ces deux-là (je suis presque certain qu'ils sont amoureux l'un de l'autre mais osef c'est pas le sujet).

Là où cet anime fait fort c'est pour sa réalisation, parce qu'elle est somptueuse, et j'ai vraiment pas vu mieux depuis L'Attaque des Titans, qui reste un modèle à ce niveau. Seraph of the End est tout simplement magnifique, tant par ses musiques entraînantes que par ses combats parfaitement animés sans aucune saccade, c'est à dire qu'ils sont lisibles et compréhensibles, ce qui renforce l'immersion (coucou Tokyo Ghoul).

Pour conclure, un anime à la réalisation somptueuse et à l'histoire sympathique, qui traite plutôt bien du désir chez l'homme mais un peu trop souvent gâché par des détails idiots. Ces deux premiers arcs ne resteront probablement pas dans les mémoires bien longtemps mais auront le mérite d'être un très bon divertissement.