Sherlock: ma dose d'adrénaline (chacun ses addictions ;) )
Cette critique n'est pas là pour contredire les grincheux car malheureusement il y aura toujours. comme ceux qui vont jusqu'à comparer Sherlock etWatson à une asperge et un hobbit: qu'ils disent, qu'ils tergiversent, "I don't care"
Je voudrais commencer ma critique par ces mots: je suis charmée...plus que ça pupilles dilatées, pouls rapide, Mr Sherlock traduirait cela par une forte décharge émotionnelle et il n'aurait (comme toujours) tout à fait raison.
Une adaptation moderne a toujours ses écueils, et son lot de mécontents, que je peux très bien comprendre.
Je n'ai pas une parfaite connaissance des romans donc je ne me risquerai pas un dangereux exercice de comparaison point par point.
Je voudrais juste dire que les nombreuses (et nécessaires) libertés prises ne font que renforcer les références à l'univers de Conan Doyle: par exemple l'intelligence de Sherlock Holmes n'est jamais remplacée par la technologie moderne: ils restent au statut d'outils, bien que précieux pour le détective. On peut également citer l'allusion au fait que Sherlock est accroc à des substances illicites (de l'héroïne dans les roman), ainsi que le réseau de sans-abris sur lequel il s'appuie pour obtenir des informations. Enfin, Watson tient son rôle de narrateur via son blog et son pragmatisme et sa vision simple (et non simpliste) des choses font le lien entre le spectateur (humain banal) et l'intelligence fulgurante de Sherlock. "Vous devez vous ennuyer" dixit SH
J'en arrive au point qui est pour moi le plus important: l'incarnation des personnages, et notamment Sherlock Holmes (je tiens aussi à dire que Martin Freeman fait un excellent docteur Watson (je n'ai jamais vu de hobbit dans cette série, bizarre...))
Benedict Cumberbatch est brillant, dans son rôle du détective hautain mais dont le regard clair pétille d'une intelligence non commune. Et non de non qu'est ce qu'il a la classe *____*
L'écriture du personnage de S. Holmes est très bonne également. En effet, ses capacités intellectuelles, qui lui font porter un regard froid et distant sur les choses et l'isole souvent des relations humaines, ne le transforment pas pour autant en une froide et odieuse machine à penser.
Sherlock a des sentiments, mais ses pensées centrées sur la logique et la mémoire l'empêchent de les mettre au premier plan. Mais ce sont dans des regards, des sourires et d'autres événements que je ne citerai pas que la grandeur d'âme de ce personnage pourtant si antipathique en apparence, se dévoile.
Toute la classe de l'écriture réside dans le fait que malgré ces touches d'humanité, Sherlock reste un 'sociopathe de haut niveau' comme il aime à se décrire, auréolé de mystère, mais un sociopathe attachant. Sinon pourquoi Watson resterait-il à ses côtés?
Voilà... j'aurais encore des tonnes de choses à dire
>>entre autres la représentation mentale des pensées de Sherlock est faite de manière géniale :D <<
mais deux raisons m'en empêchent: la règle anti-spoilers et la peur d'une indigestion ... (pour vous bien sûr).
Je voulais simplement partager le fait que j'ai aimé, sans chercher à convaincre qui que ce soit .... j'ai envie de le crier sur les toits, je suis une grande fan de cette série et je la conseille aux amateurs d'adrénaline, d'émotions, de jeux d'esprit et d'humour (anglais) et bien sur aux fans de Sherlock Holmes: un détective hors du commun avec tous ses défauts qui font que Sherlock est Sherlock... sinon qu'est ce qu'on s'ennuierait!
