Lancé dans un maigre espoir de pouvoir végéter devant quelque chose (et malgré mon manque d'intérêt d'origine, intrigué aussi par sa popularité), j'ai a ma grande surprise accroché dès le premier épisode et tout mangé en deux semaines.
Les saisons sont construites de manière similaire, un gros mensonge ou une grosse trahison qui sera enfin révélé au concerné vers la fin, c'est assez frustrant dans l'ensemble, mais ça marche.
Artistiquement c'est pas folichon, jamais d'ailleurs, mais ça semble convenir au contexte.
Presque aucun personnage secondaire n'est exploité, c'est assez ahurissant qu'on ne sache presque rien sur des types qu'on voit depuis 80 épisodes, mais les tensions internes suffisent, les dialogues sont bons, et les interprétations frisent l'excellent par moment.
Je ne sais si ça a été fait exprès, mais tous les défauts de la série semblent apporter de la consistance au concept, qui n'est autre que la gestion laborieuse d'un club de biker hors-la-loi.
Bref c'était cool, mais bon sang, quel vilain dernier épisode !