Watch it, by Jupiter's cock!
Quand on paye mieux les scénaristes que les infographistes, on obtient la plus grosse baffe télévisuelle de 2010.
Tout le monde l'a dit : c'est le petit frère honteux de "300", pour son esthétique qui s'apparente à une parodie par bien des aspects.
Alors si l'abondance d'un (grossier) sang vermeil ne vous motive pas, dites-vous que vous serez à coup sûr abasourdi par la qualité de l'intrigue, si vous lui laissez le temps de se construire.
Spartacus c'est la promesse d'une histoire riche comme vous n'en avez pas vu depuis un moment, terriblement bien construite, avec des personnages aux destins ciselés.
Chaque intervenant qui ouvrira la bouche face caméra finira par ajouter sa pierre à l'édifice, avec une cohérence qui me laisse encore coi.
Je m'énerve seul devant mon écran en me disant que Spartacus passera peut-être à coté de bons clients comme vous juste pour une esthétique faiblarde ou une certaine lenteur à démarrer (sans que ça soit ennuyeux, comptez 4 à 5 épisodes pour réellement mesurer la chose) alors que c'est de l'or massif que vous trouverez sous le sable de ce ludus.
En quelques mots, je vous dévoile le menu :
Trahisons, coups dans le dos et félonie, (oui oui, même que c'est pas lourd), assaisonnés de sexe (certains l'aiment plus salé, d'autres moins), remuez vigoureusement à l'aide d'un bon fouet, consommez jusqu'à plus soif.
"Capua ! Should I begin?!"
- Yes, you should!
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