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Steins gate prend le parti original de nous parler de voyage temporel...
Bon, c'est un peu convenu, soit, mais il prend le parti de nous parler de voyages temporels, uniquement à l'aide d'un téléphone portable, d'un micro-onde et de Sms. Là c'est un peu mieux, on se dit qu'il y a quelque chose, on embarque. Et puis, 8 sur sens critique, ça peut pas être de la daube.
Et arrivé à la fin du dernier épisode, je me dis que je me suis fait avoir. Je sais pas où, mais je me suis fait avoir.
Parce que cet animé concentre un nombre incalculables de clichés que je hais dans la Japanimation. Physiquement. Genre la Nekomimi là, Faris Nyannyan (rien que le nom putain !), dès qu'elle parlait j'avais envie d'assassiner des chatons ! Et t'as le total du moe dans cet animé. La tsundere (qui, soit dit en passant, reste mon personnage préféré), Mayuri ou Sainte-Thérèse réincarnée façon japaniaise avec une voix atrocement douce, le gros geekos à lunette, et la petit fille...
Rien de sale là dedans, c'est juste que les personnages d'enfant dans les animés japonais ont tendance, 90% du temps, à être d'une inutilité proverbiale et à m'énerver.
Mais voila, j'ai aimé. Alors je pourrais dire que c'est grâce à des scènes d'animation bien senties, comme celle de l'épisode 11 où Okarin se met à courir comme un dératé dans un monde animé façon manga papier, qui retranscrit parfaitement la panique du personnage, pour Okarin lui même qui s'invente une personnalité de savant fou délirant et débite 100 âneries secondes avant de progressivement tomber en dépression et de se retrouver mortellement sérieux, pour ses premiers épisodes au rythme calme qui s'enchaine bien, pour ses 12 derniers épisodes qui deviennent tout un coup super-punchy et décrivent la folie que peut provoquer les voyages dans le temps, pour l'opening qui claque gentiment, ou tout simplement parce que je suis une midinette de 15 ans et que les histoires à l'eau de rose ça me fait automatiquement fondre le cœur.
Je sais pas, toujours est-il que Steins Gate traite de façon un tantinet original un thème déjà rebattu.
Malgré les écueils qu'il se mange pleine tronche, malgré les lieux communs qu'il te balance en pleine poire, j'ai vraiment accroché. A voir le film, maintenant.