Un élève peu doué
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le 26 juil. 2016
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Stranger Things débarque sur Netflix alors que les réalisateurs les plus fous du moment s'appliquent à réinventer le cinéma de genre avec toujours plus de classe et d'inventivité dans les salle obscures (It Follows, The Witch ou encore The Neon Demon en témoignent). Pensée comme une série de divertissement fantastique, biberonné à la pop culture geek et aux séries rétro, Stranger Things n'échappe pas à la tendance : faire du neuf avec du vieux.
Bien écrite, bien filmée, bien jouée, la série de l'été réussi le pari de réconcilier les fans de NW. Refn et de Steven Spielberg avec son esthétique léchée et ses enfants aventuriers. Mais voilà, Stranger Things est peut-être trop bien callibrée pour plaire aux clients Netflix qu'elle souffre finalement d'un vrai manque de tripes et de prises de risques. On matte rarement Netflix pour se prendre des claques, on chill en mangeant un plat fraîchement livré. Ce qui explique peut-être pourquoi Stranger Things est un bon produit qui s'avale, se digère et s'oublie si facilement ?
Des mystères à résoudre mais peu de surprises, de bonnes scènes de stress mais jamais d'effroi pur, une thématique passionnante sur la paternité abordée sans courage... Stranger Things est alléchante, mais une fois engloutie, elle nous laisse avec l'appétit d'un Démogorgon.
Créée
le 22 déc. 2016
Critique lue 235 fois
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