Thérapie familiale

Bly Manor, visionné juste avant m’avait laissé un impression mitigé malgré le talent indéniable pour la réalisation de Mike Flanagan que je découvrais. Son problème était le récit confus parfois incohérent ou mal maitrisé abordant trop de sujets et de genres. Maintenant que j’ai vu Hill House, je comprends mieux qu’après un tel chef d’œuvre, il ait cherché à renouveler ce prodige sans y parvenir.

Je conseille donc vraiment le visionnage de Hill House plus que Bly Manor, au moins pour profiter de l’épisode 6. Une caméra qui vous emporte pour vous absorber dans l’histoire, à la Alfonso Cuarón. Un plan séquence virtuose qui sert des transitions à travers l’espace et le temps comme je ne me souviens pas avoir vu ailleurs. J’imaginais le travail de mise en place que ce dut être pour l’équipe technique et les comédiens. Cet épisode est la quintessence de ce dont est capable Mike Flanagan en terme de réalisation et le pinacle de la série. Sans atteindre le niveau de cet épisode 6, la qualité des autres épisodes est également remarquable.

C’est une série riche en émotion si le thème de la famille ne vous laisse pas indifférent. Vous pourriez même vous découvrir une sensibilité sur le sujet que vous ne soupçonniez pas. Car les thèmes abordés sont variés et réalistes. Chaque membre de la famille fait son voyage du héro en résolvant sa problématique personnelle à travers l’aventure et les interactions familiales et avec cette maison. Je n’ai pas été déçu par le final contrairement à certains.