Le pitch était pourtant alléchant : un virus a décimé l'humanité entière sauf un homme qui tente, comme il peut, de tromper la solitude. Cela donne lieu dans le premier épisode à des situations cocasses. Assez vite pourtant, on se demande comment la série va pouvoir tenir la distance. La réponse survient à la fin du premier épisode lorsque le personnage principal, sur le point de se suicider, fait la rencontre d'une autre survivante.
Celle-ci n'est pas très séduisante, un peu niaise et franchement casse-pieds. Les caractères opposés des deux personnages apportent son lot de bonnes surprises.
Et puis, après tout dérape... Une autre personne fait son apparition, puis une autre, puis deux autres, et encore une autre. On comprend alors que la trame de la série se concentre sur l'arrivée successive de nouveaux personnages.
A partir de là, toute l'histoire va tourner autour du cul (il faut repeupler la planète). Les situations s’enchainent et se ressemblent. Le personnage de Mélissa est insupportable. On ne croit absolument pas à sa relation avec Todd, prétexte pour frustrer Phil, le personnage principal.
Je me suis arrêté à la fin de la première saison. Dommage : il y avait tellement mieux à faire !