Saison 1 : Sombre (un peu trop, notamment concernant les personnages) mais prenant dans sa dimension fantastique. Certaines pistes narratives sont vraiment intéressantes (le voyage dans le temps, le tueur à gages) et Umbrella Academy nous permet aussi de revoir Robert Michael Sheehan quelques années après Misfits
Saison 2 : Les voyages dans le temps ont décidément la cote en ce moment. The Umbrella Academy s’empare du filon pour nous proposer une saison 2 presque entièrement située au début des années 60 à Dallas alors que JFK est sur le point de se faire assassiner (encore un sujet à la mode) et que le mouvement pour les droits civiques des afro-américains enfle.
Pas follement original sur le fond donc, mais c’est un vrai plaisir de retrouver la fratrie dispatchée un peu partout dans cette nouvelle timeline. Cette nouvelle saison approfondie leur relation alors qu’ils reconnectent progressivement entre eux. Si le scénario a des airs de déjà-vu et maîtrise difficilement la notion de voyage dans le temps particulièrement lorsqu’il doit éclairer le parcours de Five (difficile de passer après Dark !), la mise en scène est toujours aussi stylée et le show assure dans l’irrévérence, sans doute conforté par le succès de son grand frère malpoli, The Boys.
Saison 3 : En sauvant la monde la saison précédente, les membres de la famille Hargreeves ont ouvert une faille temporelle. Les voilà maintenant dans une timeline où un autre clan a remplacé la Umbrella Academy. Après le voyage dans le temps, les timelines parallèles sont donc au cœur de l’intrigue, mais malheureusement, ce thème a semble-t-il moins inspiré les scénaristes…
Ça tourne très rapidement en rond, tourne en boucle, si bien qu’on ne comprend pas bien où ils veulent en venir. Les personnages ne progressent pas, en deviennent agaçants, d’autant que le jeu des acteurs est assez inégal. Une saison désincarnée, décevante et inutile. Si saison 4 il y a, ce sera sans doute sans moi.