Dans cette série, on suit les péripéties de Jake (David Mazouz) et de son père Martin Bohm (Kiefer Sutherland). Jake souffre de troubles graves qui l'empêchent de communiquer qui se rapprochent d'une forme d'autisme. Obsédé par les nombres, il peut voir certaines connexions entre les gens via ces nombres qui, si son père lui fait confiance et joue son jeu, peuvent changer le destin d'une personne, voire même de sauver des vies. Scénaristiquement bien construits, les épisodes se regardent avec facilité, la trame du récit est lisse, on se laisse volontiers guider. Kiefer Sutherland prouve que c'est un grand acteur en parvenant à faire oublier son ombre Jack Bauer pour incarner ce père impuissant face à l'incapacité de communiquer avec son fils mais désireux de se rapprocher de lui. La série a été renouvelée pour une deuxième saison. Je n'ai pas encore fini la saison 1 mais je suis confiant à l'idée que mes impressions seront vérifiées. Touch relie des destinées qu'a priori tout oppose, en reliant de nombreux personnages disséminés à travers le monde. Cette série est rafraîchissante, et l'on prend plaisir à suivre Jake dans ses délires et pérégrinations. Fan de la première heure de 24, c'est un immense bonheur de revoir Kiefer à l'écran, et surtout de le voir s'extirper aussi bien de son rôle qui le collait à la peau dans la série d'action. Ici il est à la fois présent, acteur et spectateur de la vie de son fils qu'il ne peut contrôler, et c'est que seulement lorsqu'il accepte de se laisser guider par lui que la magie opère.