La Barre De Fer ayant pris un sacré melon après le film La Fureur Du Dragon, "elle" construit alors tout un empire commercial autour de sa notoriété toute relative, dans lequel la nouvelle star roule son melon tentant de pérenniser son vedettariat naissant.
La série Walker Texas Ranger en est le fruit, presque édifiant de la grosseur des chevilles prises par l'étoile américaine.
Notre héros, regard froid et sourire coi, traverse les "enquêtes" rocambolesque de son patelin du Texas, poussière au vent et soulevant les cheveux avec sa Jeep maouss. Là où il passe, les méchants trépassent, et son side-kick - noir, tiens...) nous fait "marrer" avec ses blagues à deux balles. Inévitablement, le héros se fera la belle du service (une procureuse), une potiche qui ne fait pas trop d'ombre à notre tignasse nationale.
Ai-je vraiment besoin d'argumenter sur la nullité des "scénarios" et de la réalisation ? Comment ça, je dois faire un effort ? De toutes les façons, j'étais trop hypnotisé par les reflets de la lumière du Soleil sur les dents de notre Héros (les mots simples sont parfois les plus efficaces, surtout lorsque vous n'êtes pas inspiré) pour voir quoique ce soit, ce qui me sauve, merci Monsieur Le Démiurge.
Mais le pire, c'est qu'on s'amuse. Quand Chuck balance ses high kicks sur les vilains, certes, cela ne vaut pas le duel au bazooka de Invasion USA, mais l'ambiance est autant excitante même si au bout d'un moment, elle devient vraiment soûlante...
Que le "petit coeur" rajouté ne trompe pas, néanmoins: c'est... Nul.
Voilà.
Je n'ai pas d'autre mot. Y a rien qui puisse justifier une note supérieure si on sort un peu du fanboyage. Les combats ? Ouais allez, la mécanique est bien huilée (les vilains gagnent au début et se font poutrer à la fin, mouais). Après, je préfère un vrai héros bad ass comme Columbo, si si. Parce que Columbo, au moins, on ne sait pas où nous allons avec lui. Ici, c'est tellement attendu qu'on désespère presque, quand même, de ne pas pouvoir appuyer sur "Avance Rapide"...