Weeds...
Agrestic, une petite banlieue tranquille. Nancy Botwin vient de perdre son mari décédé d'une crise cardiaque. Dorénavant, elle doit élever seule ses deux enfants, Shane et Silas. Pour conserver son train de vie confortable, elle décide de devenir dealeuse de cannabis.
Alors...
Avec Weeds, la culture et l'exploitation du chanvre est tellement passionnante qu'aujourd'hui je comprends les jeunes qui dealent et qui se font des masses de fric sur le bon dos du hors-la-loi.
Trêve de plaisanterie...
Oui la série est sympa. Oui la musique du générique change à (presque) chaque épisode. Oui la mère de famille est pas mal canon (cependant, je reste focalisé sur le grain de beauté situé sur son bras droit...). Oui les ados en chaleur seront contents de voir des tétons pointer lorsque les audiences étaient en berne. Oui le scénario part en sucette. Oui les personnages deviennent (au choix) des cons, des tarés, des drogués, ou des sauteuses. Oui le jeu des acteurs est pas mauvais (mention très bien à Mary-Louise Parker qui montre avec un brio inconcevable le bout de ses seins, Alexander Gould le gamin psycho, et Kevin Nealon le comptable rêvé...). Oui on peut prendre plaisir à regarder Weeds !
Mais ce n'est pas sans faire de concessions. Pour bien apprécier la série, il faut zapper les saisons deux, trois et quatre. Il faut aussi se mettre dans la peau d'un enfulte (entre douze et seize ans), ou bien déconnecter ses neurones. De même, il ne faut pas rêver : la voie de la drogue est un chemin parsemé d'embûches (législatives et morales notamment), et ce n'est pas aisé comme à la télé (croyez-en l'expérience d'un homme qui n'en a pas !).
Sinon, impossible de se farcir ce cake au goût douteux.