Une not-so-desperate American housewife

Amateur de comédies format 20 minutes et face à la pénurie de formats qui fonctionnent aux US (faire rire, c'est plus compliqué que d'écrire un procédural), j'ai commencé American housewife et si le pilote n'était pas très réjouissant, force est de constater que quelques mois plus tard, je regarde toujours chaque semaine mon nouvel épisode.

Certes, le point de départ de la série n'est pas original. Le coup de la famille aux membres un peu originaux mais qui ensemble font un bon mélange, on le connait par coeur (citons parmi ses concurrentes directes the middle, Fresh off the boat, Speechless, Schitt's creek, the Detour ou encore the Goldbergs).
Certes, le décor de la banlieue chic américaine, qui a souvent été utilisé, que ce soit dans un registre drama (Desperate Housewives) ou dans un registre comique (Suburgatory).
Certes, les acteurs ne sont pas les plus convaincants du monde, la palme revenant au père que je trouve absolument sans vie.
Certes, on peut tout lui reprocher, y compris son manque d'audace, son ton faussement rebelle et sa morale assez attendue.

Mais la série fonctionne, assez miraculeusement. Les plus mauvaises langues diront qu'elle fonctionne probablement à défaut d'un nombre suffisant de comédies de qualité à l'écran, mais ce n'est pas grave, elle fait le job, le temps qu'elle durera.