CLASSIC !

Élue série au synopsis le moins attirant du monde, c'est le talent du duo Louis CK/Pamela Adlon qui m'a donné envie de découvrir cette série.

La première moitié de la saison est centrée sur la présentation de Sam, 40 ans, actrice, célibataire, mère de filles et fille d'une mère. Après trois/quatres épisodes qui alternent coups de génie et moments de flottement, on prend plaisir à voir un quintuplet féminin vivre ensemble malgré leurs crises d'identités personnelles.
En effet, pendant que Duck, fille cadette de Sam, fait des caprices d'enfants pour capter l'attention maternelle; Frankie entre dans l'adolescence et se rebelle contre sa mère, au même titre que Max, sa sœur ainée en pleine adolescence, qui découvre sa liberté de lycéenne loin de sa mère, actrice de talent cherchant un amant, mais aussi en pleine crise de la quarantaine et qui doit s'occuper de sa propre mère, Phyllis, qui veut rester présente dans la vie de sa fille en s'imposant à cette dernière.
Bref ! Que cette phrase est longue, et que ce fut bon de regarder cette série !

Plus on avance dans la série, plus on se sent à l'aise et plus les épisodes passent vite pour qu'au final, la caméra disparaisse et nous laisse au centre de la maison, encerclé par les conflits familiaux et le brouhaha maîtrisé à la baguette par Louis C.K, célèbre pointure du Standup américain.

Inutile de préciser que les fans de Michael Bay vont être deçus, Better Things parle essentiellement des problèmes de société et des conflits intergénérationnels qui touchent la famille de Sam.

C'est une série pleine de bienveillance et d'amour, qui refuse les clichés permanents sur l'adolescence pour toucher juste.