Blue Submarine n°6. Il était temps que je m'y mette. Imaginez : j'ai pour la première fois entendu parler de cet anime il y a plus d'une dizaine d'années, dans l'émission C+Cleo. J'ai découvert Getter Robo Armageddon le même jour, sauf que les images que j'avais pu en voir à ce moment m'avaient laissé une bien plus forte impression ; néanmoins, je ne crois pas qu'il s'agisse de la raison pour laquelle j'ai mis autant de temps à m'atteler à cette série d'OAV, ce n'est qu'un pur hasard...
Le scénario de cet anime – sur lequel je n'avais pas pensé à me renseigner avant de regarder – contient de nombreux éléments que j'aime tout particulièrement, à commencer par les sous-marins (tout est dans le titre), conséquence d'un vieux traumatisme d'enfance provoqué par le génial Nadia et le Secret de l'Eau Bleue. Viennent ensuite l'aspect militaire, traité sérieusement, et surtout le côté post-apocalyptique. Bon mélange que celui-là, surtout que les premières images nous mettent directement dans le bain (façon de parler) avec des scènes d'immeubles inondés, et des couleurs extrêmement pâles ; la façon dont progresse l'histoire est elle-aussi intéressante dans cette entame, car toutes les explications ne nous sont pas données d'entrée et nous allons de surprise en surprise.
Blue Submarine n°6 est un anime que j'ai trouvé globalement réussi. Parfois très réussi, mais il ne s'agit pas d'une constante et je trouve quelques bémols à l'ensemble. Cet anime possède plusieurs points forts : son environnement, que j'ai commencé à détailler ci-dessus, un scénario intelligent opposant des soldats à d'étranges créatures (sur lesquelles je ne dirais rien pour ne pas vous gâcher le plaisir), une réalisation de qualité proposant notamment quelques scènes d'action excellentes, les magnifiques designs de Range Murata – qui a travaillé à la fois sur les personnages et les méchas – et pour finir une musique jazz qui dans un premier temps peut sembler inappropriée, mais qui donne beaucoup de rythme à la série.
Là où j'ai eu plus de mal, c'est avec l'intégration des omniprésentes CGI – apparemment, la technique n'était pas du tout au point lorsqu'ils ont débuté la production de la série – et avec la fin qui, sans rien vouloir en dévoiler, m'a un peu déçu. Rien de grave, mais avec une fin différente, je pense tout de même que j'aurais pu dire beaucoup plus de bien de ce titre, d'autant que c'est surtout à cause du comportement d'un seul protagoniste qu'elle perd de l'intérêt à mes yeux. Heureusement que, sur l'ensemble des 4 OAV et comme je l'ai déjà mentionné, il s'agit d'une très bonne série, avec de nombreuses qualités.

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le 15 mai 2012

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Ninesisters

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