Mon nom est Castle, Rick Castle.
Castle est une série policière classique et hallucinante où le taux de résolution des crimes est de 100 % et ce grâce à un travail d'enquête minutieux à force d'interrogatoires, de recoupements, de théories plus ou moins fumeuses: du terrain sans fusillade ou si peu ni débauche de moyens technico-scientifiques. Y'a bien un légiste mais pour les cotons tiges, les pschitt pschitt révélateurs de tout et de rien, c'est niet et c'est tant mieux.
C'est aussi une série où le meurtre n'est qu'un prétexte pour laisser le champs libre aux enquêteurs, et simili enquêteur car le héros n'est pas policier mais écrivain. S'il collabore avec la police, c'est pour avoir du grain à moudre pour ses livres. Il use et abuse de ses prérogatives, car être dans les petits papiers du maire ouvre bien des portes et sans ce piston, il n'aurait jamais pu squatter le commissaire comme il le fait.
L'alchimie prend immédiatement avec les 3 autres policiers, les vrais: Beckett, Ryan, Esposito. Leur caractère s'équilibre. Tous les 4, ils forment une équipe détonante où l'humour alterne avec des moments plus sérieux. C'est léger et c'est frais, agréable à suivre.
Il y a aussi bien entendu de la romance dans l'air et le couple Castle/Beckett est très accrocheur. D'autres personnages haut en couleur comme Martha, la mère de Castle donnent encore plus de flamboyance, d'humour et d'émotion à l'ensemble.
La série vaut le détour pour ses personnages. Ils ont tous évolués de façon cohérente au grès des saisons. L'usure du concept commence toutefois à poindre. Il est à espérer que la série ne perdre pas son âme à trop durer.