J'ai pris une claque.

Et si... Et si Crisis Jung ne se passait pas sur Terre? Si en réalité, tout ça se passait dans le coeur d'un homme rongé par la vision dogmatique et manichéenne de l'expression de genre? Maria alors, n'est pas la femme de Jung mais plutot son anima, c'est à dire la femme DANS Jung, la partie féminine qui se trouve en tout homme... C'est motivé par l'idée réductrice qu'un homme ne peut être homme qu'en faisant hurler sa violence testostéronée, que notre protagoniste se fera honteusement exploser par des sentiments aussi niais que la compassion ou la tolérance.
A chaque fois qu'il ressortira grandit de ses echecs, il aura tendance a laisser parler la femme en lui qui lui donnera assez de force pour surmonter ses obstacles... si Jung se nourrit de son propre lait dans un temps, il lui arrivera de se nourir d'autres états d'esprits tels que Marie Madeleine pour parfaire la personne qu'il est.
Je n'ai jamais lu Carl Gustav Jung (?) Et suis de manière générale peu intéressé par la psychologie ou la littérature, d'où mes quelques erreurs tout au long de ce texte... donc je dois admettre que même si j'ai un avis quant à la question, je ne suis pas certain de comprendre la place de la religion dans le monde intérieur de Jung, de facto, je ne me pencherai pas sur le sujet.
A présent, l'esthétique! Car tout au long de Crisis Jung, j'ai eu le sentiment qu'on me montrait une pochette animée d'un groupe de death métal et j'ai adoré! La violence etait d'une vulgarité sans nom, tant et si bien qu'il m'est arrivé plusieurs fois de plisser les yeux afin de ne pas rendre mon repas
(Petite parenthèse sur les doublages! Ils étaient géniaux!!! )
Alors... j'avais commencé cette pépite avec énormément de recul sur la chose... donc si comme moi vous êtes du genre a vous faire qualifier de réactionnaire nerveux par vos proches, je vous invite a fouttre cet animus hors de votre tête le temps de ce métrage et je pense que comme moi vous vous en sentirez grandis...