le 4 sept. 2015
Le viol, c'est rigolo
Avec une scène de viol en préambule sur une femme qui y prendrait plaisir, ce film n'est rien d'autre qu'une grosse bouse, peu importe qu'il ait d'autres qualités par ailleurs. Je n'arrive pas à...
Mon premier Cdrama. Et je suis furieuse du gâchis auquel j'ai assisté. Vous avez le chanteur Taïwanais Evan Lin (ou Lin Yan Jun), juste magnifique, jouant un génie musical aveugle, Su Nian Qin, dont s'éprend une jeune femme pleine de vie, Sang Wu Yan (l'actrice Wan Peng vraiment très chouette). Elle va ouvrir à la vie ce jeune homme prisonnier de lui-même et de ses traumatismes. Bon déjà, là on se dit, ok, encore une femme qui fait tout le travail émotionnel. Mais bon on se dit aussi qu'il a des circonstances atténuantes, et elle est tellement raide dingue de son crush. Et puis malgré son handicap, il souhaite tout de même aussi faire sa part, et il est attendrissant dans sa fragilité. Jusque là, ça va à peu près. On est dans une romance assez classique et plutôt agréable à regarder, avec une femme déterminée avec une forte personnalité et son joli amoureux. L'image est plutôt belle, soignée, et les acteurices sont bon‧ne‧s.
ET PUIS
TOUT CHANGE
On termine sur des stéréotypes hétéronormés insupportables. Comme pour punir l'héroïne d'avoir décidé de trop de choses dans la première partie, elle se prend un backlash d'enfer. Et nous, on se prend à cocher tout un tas de cases d'abus divers de la part du lead masculin, en plus de propos ultra validistes.
Alors il y a peut-être un fossé culturel tel que je n'ai pas saisi les nuances, mais quand dans une scène, le lead masculin demande à un gamin de genre 7 ans de ne pas pleurer parce qu'un homme ça ne pleure pas, pas sûre qu'il y ait une si grande différence d'une culture patriarcale à une autre.
Bref, je vous conseille de le voir jusqu'à leur
séparation
et de vous faire une fanfiction pour la suite.
Parce que le type qui
stalke, force à embrasser, commande tout, demande à sa femme de faire la vaisselle après avoir fait à manger, etc.
finalement, on se rend compte que le titre était parfait : juste un crush. Et qu'il vaut mieux en rester là.
(mais qu'est-ce que c'est dommage ! ça me rend dingue un tel gâchis.)
Créée
le 9 avr. 2022
Critique lue 513 fois
le 4 sept. 2015
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