le 4 nov. 2024
L'envers du costume Ted Lapidus
On n'échappe à aucun cliché : combines entre cadres au resto, officines en embuscade, postures grandiloquentes, latin de troisième B... Tout ceci dans un univers clos sur lui-même, où le commun des...
Bismarck comparait la politique à la fabrication des saucisses : « si les gens savaient comment on les fabrique, ils n’en mangeaient jamais ». C’est la veine choisie par les deux auteurs du scénario qui ont certainement un certain niveau de compétences en charcuterie industrielle pour avoir fait de la politique à haut niveau leur métier. C’est dans ce réalisme que cette série puise sa force et son efficacité. Les six épisodes nous font plonger dans la cuisine politique, et c’est croustillant à souhait. Ces équipes où se côtoient les plus brillants des sujets et les plus médiocres sont un microcosme au service d’une ambition qui dilue les meilleures intentions dans le jeu obligatoire des alliances et des compromissions. Le personnage de César Casalonga interprété par l’impeccable Swan Arlaud fait partie de ces moines soldats comme on en croise dans les cabinets ministériels. Ce personnage est le pivot du film, intelligent et réactif comme un mécanicien d’écurie de formule 1. Un personnage solitaire et tourmenté au service d'une ambition qui n'est pas la sienne. Le candidat interprété par Melvil Poupaud est parfait entre les cinquante nuances de gris, ni jamais tout noir ni jamais tout blanc. Les opposants, dont l’excellente Karine Viard, sont parfaits dans leur machiavélisme. Les seconds rôles sont bien servis, crédibles et parfaitement à leur place. L’intrigue est intelligente et ne sombre pas dans la caricature. Le Borgen (1ere saison) à la française fonctionne parfaitement. Je ne dévoile pas la chute qui, elle aussi, est pleine d’un réalisme efficace. Bravo !
Créée
le 4 nov. 2024
Critique lue 69 fois
le 4 nov. 2024
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