Il y a le premier épisode...

... et il y a la suite.
J'aime bien l'introduction au début avec les oiseaux à une seule aile. Là, je me disais que ça pouvait être super, avoir une profondeur.
Penses-tu ?
Dès le premier épisode, ça part dans une débilité sans nom. C'est clairement un fils spirituel de la série Neon Genesis Evangelion et j'ai horreur de ça déjà. Le héros pleurnichard, mais super héros parce que le seul adéquat pour piloter le meilleur engin. Non, pitié, pitié ! Pas ça ! J'ai horreur de Neon Genesis Evangelion, j'ai du coup horreur de Darling in the Frankxx.
Puis, je ne suis pas fan du genre mecha esprit de groupe et stratégie des nations. Moi, je n'aime que le mécha à l'ancienne : Goldorak ou en manga Mazinger Z et Getter robo, parce que si les histoires sont basiques je ressens l'émotion du robot géant piloté de l'intérieur. Toutes vos séries ultérieures sur les méchas avec un scénario fouillé à cause de raisonnements politiques, mais c'est chiant, chiant, et tu ressens pas la folie du mécha, ce n'est pas vrai que tu la ressens, il n'y a que Godlorak et Mazinger Z qui font aimer le mécha pour lui-même. Le reste, tu mets un char à la place, un chat ou de simples humains, c'est pareil. Le mécha n'a d'intérêt que s'il est vécu, que s'il ne passe pas pour un outil remplaçable par un autre. Quant à nous foutre une histoire avec un héros qui est un immuno-déprimé mais qui est le seul qui dans de telles conditions optimales est un héros, mais c'est débile, ça fait revanche sur la vie du souffre-douleur, ça ne se vit qu'en fantasme des conneries pareilles. Et même l'immuno-déprimé ça ne le contente pas ! Ce n'est pas vrai ! Même l'immuno-déprimé, quand il rêve d'être un héros, il rêve de ne pas être un minable qui a simplement un super-pouvoir au bon moment.
En plus, on a une histoire avec un groupe de gosses. Ils affrontent des monstres avec les discours suivants : "Il est trop long ! Comment on va devoir trouver le noyau ?", "On va devoir se coordonner tous ensemble". Non, mais ça vous passionne de regarder à la télévision trois enfants scouts qui commentent le fait de monter une tente ? Parce que c'est ça en moins pertinent qu'on regarde dans ces putains de combat ! Et quand je parlais qu'on peut mettre des chats à la place des méchas, mais matez-moi le design bonbon rose de la plupart d'entre eux ! Et ces visages de méchas ! OK La première fois, c'est marrant, mais quand c'est la norma pouah pouah pouah !
Les personnages ressemblent précisément à plusieurs personnages d'Evangelion pour bien appuyer la filiation, mais donc on a des collégiens qui discutent de leurs petits problèmes, sauf que c'est sur fond de combat pour la survie du monde et du genre humain face à des monstres. C'est ridicule.
Il y a une métaphore sexuelle, rendue évidente par le fan service décomplexé des positions des enfants par couples dans les méchas, mais cette métaphore pour ce qui est du scénario est très vite désastreuse. Je voulais la métaphore des oiseaux à une seule aile qui volent par deux et on a des gosses qui se posent et à plusieurs reprises des questions du genre de celles : "c'est quoi un baiser ?" "Pourquoi on associe le baiser à la fusion ?" "C'est réservé aux adultes ?"
Oui, il y a un rappel sur l'histoire des deux ailes, mais c'est un truc vite fait en un claquement de doigts, on n'a pas du tout la profondeur qu'on était en droit d'espérer.
Boudiou, du con ! Echappe de là !
Des épisodes 17 à 24 à peu près, le style devient plus mature, mais c'est bien trop tard. Puis, il y a pas mal d'absurdités qui font que ça ne devient pas prenant. Mais, en gros, on a une fin comme les affectionnent décidément les membres du studio Trigger, genre Kill la Kill ou même Little Wich Academia, mais bon là ça fait racoleur, pas cohérent et symbolique sans réelle profondeur autre que tape-à-l'oeil.